Brigitte Macron : cette rencontre très symbolique à New York en marge de l'assemblée générale de l'ONU
Après avoir assisté aux funérailles d'Elizabeth II, Brigitte Macron s'est envolée, avec son mari, pour new York. Selon les informations de BFMTV, la Première dame a partagé un moment, en marge de l'assemblée générale de l'ONU, avec une femme d'un autre président.
Brigitte Macron a un emploi du temps très chargé en ce mois de septembre 2022. Pour cause, après avoir assisté aux funérailles d'Elizabeth II lundi 19 septelbre 2022, la Première dame a réjoint New York. Elle a accompagné son mari, Emmanuel Macron, à l'assemblée générale de l'ONU. Selon les informations de BFMTV, Brigitte Macron aurait rencontré Olena Zelenska, épouse du président ukrainien Volodymyr Zelensky, en marge de cette assemblée mardi 20 septembre 2022. "Les deux femmes se sont entretenues pendant environ une heure à l'Ukrainian Institute of America. L'objet des discussions : l'opération 'Cigogne'. Celle-ci consiste à accueillir des enfants et des adolescents ukrainiens afin qu'ils poursuivent leurs traitements contre le cancer dans les hôpitaux français. Autre sujet abordé : la scolarisation des jeunes ukrainiens réfugiés en France", ont ainsi rapporté nos confrères.
Ce n'est pas la première fois que les deux femmes communiquent ensemble. En effet, l'épouse d'Emmanuel Macron avait confié, lors d'un déplacement auprès d'enfants ukrainiens réfugiés à Épinay-sur-Seine en mars 2022 qu'elle "communiqu[ait] par écrit" avec Olena Zelenska. De son côté, la Première dame ukrainienne avait déclaré, dans les colonnes du Parisien, qu'elle entretenait des relations "pas seulement chaleureuses, mais amicales" avec la Première dame française. "Un des premiers mots de soutien est venu d'elle", avait-elle raconté.
Emmanuel Macron a tenu des propos très forts
Le même jour, le président français a tenu un discours très ferme lors de l'assemblée générale de l'Organisation des nations unies à New York. Il n'a pas hésité à accuser la Russie d'avoir provoqué un "retour des impérialismes" en Europe en ayant envahi l'Ukraine fin février. "Ce à quoi nous assistons depuis le 24 février dernier est un retour à l'âge des impérialismes et des colonies. La France le refuse et recherchera obstinément la paix", a martelé le président français. "Qui est hégémonique aujourd'hui si ce n'est la Russie ?", a-t-il poursuivi sans prendre de gants. "Ceux qui se taisent aujourd'hui servent malgré eux, ou secrètement avec une certaine complicité, la cause d'un nouvel impérialisme, d'un cynisme contemporain qui désagrège notre ordre international sans lequel la paix n'est possible", a encore déploré Emmanuel Macron.
Malgré tout, il a assuré qu'il était primordial de maintenir le dialogue avec Vladimir Poutine et c'est ce qu'il continuera de faire. "Nous savons qu'un accord n'aboutira que si la souveraineté de l'Ukraine est préservée." Il a ensuite regretté les différents référendums qui étaient en préparation dans les régions séparatistes. Selon lui, ils n'ont "aucune existence légale" et ne seront pas reconnus par la communauté internationale. "Il ne s'agit pas de choisir un camp : il s'agit de la responsabilité de tous ceux qui sont attachés au respect de la charte et à notre bien le plus précieux, la paix."
Emmanuel Macron a largement évoqué le changement climatique
En plus de la guerre en Urkaine, Emmanuel Macron a pointé du doigt une autre préoccupation internationale : le changement climatique. "Nous devons tout faire pour que cette nouvelle division du monde n'advienne pas. Nos défis sont de plus en plus nombreux et urgents et nécessitent de nouvelles coopérations", prévient-il, ajoutant : "Nous ne pouvons pas demander la même chose à l'Afrique subsaharienne et aux grands émetteurs (de carbone)." Enfin le chef de l'Etat a également évoqué la crise de la Covid-19 et a appelé à un enseignement : "Sur la santé, nous devons apprendre de la pandémie (de Covid-19). (...) La pandémie a encore accru les inégalités." Des mots forts et durs pour montrer la gravité de la situation mondiale tout en se voulant rassurant sur la suite si tout le monde travaille mains dans la main.