Brigitte Bardot : pour quelle raison était-elle jugée ce jeudi
Brigitte Bardot était jugée par le tribunal judiciaire d'Arras, ce jeudi 27 mai, pour injure publique envers les chasseurs et le président de leur fédération, Willy Schraen. Le procureur a requis 6 000 euros d'amende à l'encontre de l'actrice.
EntreBrigitte Bardotet les chasseurs, c'est loin d'être l'amour fou. L'actrice était d'ailleurs jugée, ce jeudi 27 mai, par le tribunal judiciaire d'Arras. Les faits remontent à octobre 2019. Dans un édito publié sur le site internet de la fondation de défense des animaux qui porte son nom, intitulé À feu et à sang, l'actrice de 86 ans s'en était violemment pris aux chasseurs : "Je hais et méprise les chasseurs, ces sous-hommes d'une abjecte lâcheté aux trognes d'ivrognes" avait-elle écrit avant de les qualifier "de terroristes du monde animal" portant en eux "les gènes d'une barbarie cruelle héritée de nos ancêtres primitifs". Un texte où elle cite expressément Willy Schraen, le président de la fédération nationale des chasseurs, qu'elle estime être un "exemple flagrant de cette honteuse perversité", le décrivant comme un "prédateur au gros visage plein de suffisance".BB était donc poursuivi pour injure publique.
Brigitte Bardot n'était pas présente à l'audience
Cette dernière n'était pas présente lors de l'audience, elle a justifié cette absence en fournissant un certificat médical au tribunal. Son mari,Bernard d'Ormale, était en revanche présent. L'actrice s'est expliquée dans une lettre, disant avoir tenu des propos "peut-être de manière crue", mais tout en assurant que ces mots répondent à une "préoccupation majeure des Français", indique le Bien public. Lors de l'audience, Me Denis Delcourt-Poudenx, l'avocat des chasseurs, a estimé que "Mme Bardot est allée trop loin, dans un contexte extrêmement dangereux", avant de rappeler que le terme "sous-homme a été inventé par le Ku Klux Klan et popularisé par le IIIe Reich".
Le procureur a requis 6 000 euros d'amende à l'encontre de Brigitte Bardot insistant sur la "persistance dans l'action délinquante". La défenseuse des animaux a déjà cinq condamnations pour des propos diffamatoires et discriminatoires. La décision a été mise en délibéré au 29 juin.
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