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Arts et People

Blanche Gardin : quel diplôme a obtenu l'humoriste ?

Avant de brûler les planches, Blanche Gardin a eu de nombreuses vies et durant l'une d'elles, elle a passé un diplôme de sociologie. Finalement, elle a préféré se tourner vers la comédie. Ouf.  Dans l'autobiographie non autorisée de Blanche Gardin, intitulée La vie rêvée de Blanche Gardin, de Nathalie Simon, on découvre de nombreuses anecdotes sur l'humoriste. Déjà, on en découvre un peu plus sur sa vie. On apprend qu'elle a vécu dans un milieu bourgeois et qu'à l'adolescence, elle adorait lorsque ses parents l'emmenaient voyager partout, pendant les vacances. Des virées qui lui ont permis de toujours rester attentive à la souffrance des autres : " J'ai eu très tôt, conscience des inégalités. Je me sens privilégiée d'avoir grandi dans une famille qui m'a très tôt ouvert l'esprit sur les autres. A peine l'école était-elle terminée que mes parents nous embarquaient dans la R9, et nous traversions l'Europe jusqu'en Russie, en Grèce... De campings en campings, on découvrait le monde, son altérité... " Sûrement la raison pour laquelle la future reine des planches s'est tournée vers des études de sociologie, qu'elle a menées jusqu'au bout : Touchée par la situation des plus précaires, Blanche Gardin les a longtemps côtoyés : "Après mon diplôme de sociologie, j'ai été éducatrice pendant quatre ans. Je m'occupais de gamins de 7 à 17 ans, orphelins ou retirés de leur environnement familial parce que jugés en danger dans leur famille ". Blanche Gardin : une adolescence compliquée A l'adolescence, Blanche Gardin se rebelle et un jour, à l'âge de 17 ans, elle décide de quitter le foyer familial: « Avec une copine, on s'était dit, 'viens, on va se suicider'. Et le lendemain, elle m'a appelée en me disant qu'on y allait. Je n'ai pas osé dire non, je suis partie me suicider avec elle, du coup ». Après avoir fugué avec sa meilleure amie, les deux jeunes adolescentes se retrouvent dans les rues d'Amsterdam,livrées à elles-mêmes. La comédienne racontera à L'Obs qu'elle côtoiera à ce moment-là des "punks à chien sous LSD" pendant neuf mois : "Mon père a insisté pour venir me voir, il a débarqué en avril 1995, j'avais des trous plein les oreilles, j'étais sale, je puais. Il m'a demandé ce que je voulais... Des chaussettes et une douche, mais le patron de son hôtel a refusé que je monte dans sa chambre, pensant que j'étais une pute toxico." Finalement, après plusieurs mois de vadrouille, elle a retrouvé le chemin de la maison et repris sa vie en main. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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