Bernard Tapie : ces SMS improbables qu'il reçoit très souvent
Atteint d'un double cancer dont il se bat depuis plusieurs années ainsi que de nombreuses tumeurs, Bernard Tapie tient bon face à son cancer. Et cela en étonne plus d'un, même ses ennemis, qui lui envoient régulièrement des messages.
"C'est son cancer qui a peur de lui". Depuis plusieurs années maintenant, Bernard Tapie souffre d'un double cancer de l'œsophage et de l'estomac, contre lequel il fait face à coup de nombreuses séances de chimiothérapie, et même, de soins et un protocole expérimental qui le cloue au lit. "Je suis cassé complet", avait-il confié à Franz-Olivier Giesbert qui signe un livre sur l'ancien patron de l'OM, mais assure malgré tout que ce dernier "tient bon" face à la maladie. "Il ne lâche pas l'affaire, c'est absolument admirable", souligne le journaliste qui s'est même dit "épaté" par cette ténacité sur le plateau de Quotidien, mercredi 9 juin. Et il n'est visiblement pas le seul à être de cet avis.
"Même ses ennemis", lâche Franz-Olivier Giesbert, qui dit avoir été témoin de textos reçus par Bernard Tapie de la part de "gens qui le détestaient", qui se disent "bluffés". "Parce qu'il tient toujours, et quoi qu'il arrive il tient", ajoute-t-il, lui qui a dans son livre consacré à l'homme d'affaires, également dévoilé son secret à propos de Zora, une petite fille d'origine marocaine atteinte d'un cancer du poumon que Bernard Tapie et son épouse Dominique avaient accueilli chez eux, et ce jusqu'à sa mort. "Elle était en phase terminale mais avait pu vivre un an et demi de plus", a précisé le journaliste dans son livre, tandis que le couple Tapie lui a permis de profiter de meilleurs soins contre sa maladie, et la considéraient même comme un membre à part entière de la famille.
Bernard Tapie prend-t-il des anti-douleurs ?
Affaiblit physiquement, Bernard Tapie refuse toutefois de céder à la douleur, lui qui selon Franz-Olivier Giesbert est loin d'être "comme tout le monde". Et pour cause, depuis le début de son traitement, il refuse catégoriquement les anti-douleurs. "Je ne veux pas abandonner aux médicaments ma résistance à la douleur, aux inflammations, aux infections, a ainsi confié l'homme d'affaires à l'écrivain. Quand on me fait une chimio, par exemple, je veille à ce qu'on ne me mette jamais de cortisone dedans". Autre signe que décidément, il ne lâchera rien face à la maladie.
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