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Insolite et Faits divers

Beauvau de la sécurité : "Il faut de la transparence et de la confiance", estime Christophe Castaner

Christophe Castaner, président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale, est l’invité des "4 Vérités" de France 2, mardi 14 septembre, pour évoquer la clôture du Beauvau de la sécurité.  Emmanuel Macron est attendu à Roubaix (Nord), mardi 14 septembre, à l’issue du Beauvau de la sécurité. Le chef de l’Etat devrait notamment annoncer un contrôle externe et indépendantde l’action des forces de l’ordre. "Cet enjeu du contrôle est nécessaire parce que la police, la gendarmerie, nos forces de sécurité intérieures ont un pouvoir exorbitant, donc il faut le faire dans la transparence. Le contrôle de l’IGPN doit être renforcé, aussi pour une question de confiance", a souligné Christophe Castaner, président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale, sur le plateau des "4 Vérités".  Alors ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner avait pris des positions sur l’IGPN qui avaient heurté les syndicats de police, en disant qu’il fallait "changer les règles du jeu" sur le contrôle de la police. "J’avais effectivement porté cette ambition sur trois sujets, d’abord le combat absolu contre le racisme dans la police, ensuite la réforme de l’IGPN, et enfin la suppression de la clef d’étranglement. Ce sont des sujets qui ont avancé après mon départ", a-t-il estimé.  "Il n’y a pas de 'bon bilan' sur la sécurité" Le député des Alpes-de-Haute-Provence a également tenu à rappeler que le budget de la sécurité a augmenté de 2,5 milliards d’euros en France depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. "Nous avons un bilan et nous l’assumons. Je considère qu’il n’y a pas de 'bon bilan' sur la sécurité tant qu’il y a des Français qui se sentent en danger", a expliqué Christophe Castaner, qui a également réagi aux propos de Xavier Bertrand, dénonçant dans une interview au Figaro l’incapacité d’Emmanuel Macron d’assurer la "sécurité et la protection" des Français.  "Xavier Bertrand a été ministre du Travail, et durant ce temps, le chômage a augmenté de 30%, mais il a aussi été ministre d’un gouvernement qui a supprimé 12 500 postes dans la police et la gendarmerie, les renseignements généraux et intérieurs, essentiels à la fois au quotidien que dans la lutte contre le terrorisme. Je ne veux pas entendre ses leçons", s’est-il agacé, évoquant le "blabla de Xavier Bertrand", au détriment de "propositions". 

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