Attentat de Nice : un an après les faits, le mari d'une victime témoigne

Le 29 octobre 2020, Nice (Alpes-Maritimes) était une nouvelle fois la cible d'une attaque terroriste. Au cœur de la basilique Notre-Dame de l'Assomption, un homme a tué trois paroissiens à l'arme blanche.  Un an qu'il ne rentre plus seul dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption. Le 29 octobre 2020, Joffrey Devillers a perdu sa femme, Nadine, la première victime de l'attentat terroriste qui a frappé Nice. "On réalise tout de suite. Je sais que ça s'est passé à côté du bénitier et dès qu'on rentre dans la basilique, on se trouve à côté du bénitier", témoigne Joffrey Devillers, le mari d'une victime. Il est à peine 9h, quand Brahim Aouissaoui, un Tunisien de 21 ans, entre dans la basilique et tue trois personnes. Prévenu par un ami, ce n'est que vers 13h qu'il apprend la nouvelle. "La haine n'apporte rien" Le terroriste présumé, blessé dans l'assaut donné par la police municipale est aujourd'hui incarcéré en région parisienne. Dans l'attente du procès, difficile pour Joffrey Devillers d'exprimer son ressenti. "On éprouve de la pitié pour eux parce que la haine n'apporte rien. Nadine était humaniste et elle a déteint sur moi. On ne peut pas vivre avec la haine, on ne peut vivre que d'amour", raconte Joffrey Devillers.