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Arts et People

Attaque en Israël : "On dégouline...", le récit terrifiant d'une survivante réfugiée dans une caravane

Une expérience cauchemardesque qui glace le sang. Laura Blajman-Kadar, Franco-Israélienne de 35 ans, a vécu l'enfer lors de l'attaque survenue le 7 octobre en Israël, comme elle l'a raconté au journal Le Parisien. Alors qu'elle assistait au festival Tribe of Nova, dans le sud du pays, elle s'est retrouvée plongée dans une situation de danger extrême. Son témoignage, poignant et déchirant, offre un aperçu terrifiant des heures qu'elle a passées, réfugiée dans une caravane, au milieu de l'assaut meurtrier perpétré par le Hamas. Ses mots résonnent comme un cri de détresse, témoignant de la violence et de la terreur qui ont marqué cette journée fatidique. Laura Blajman-Kadar, une habituée des festivals et organisatrice de ces événements, se trouvait au Nova ce matin-là. Le soleil brillait, la musique résonnait, et l'ambiance festive était à son comble. Mais la tranquillité a été brusquement interrompue lorsque les premières roquettes ont été tirées, plongeant le lieu dans le chaos et la confusion. Dans un récit précis et détaillé, Laura nous a plongé dans l'horreur de cette journée, où chaque minute était une lutte pour la survie. "Je me dis que..." S'ensuit une série d'événements qui plongent Laura et ses compagnons dans un huis clos suffocant. Alors que les premiers tirs retentissent, l'ordre de quitter le camp est donné. Mais les embouteillages rendent la fuite impossible. Contraints de se réfugier dans leur caravane, Laura et ses proches se retrouvent entassés les uns sur les autres, avec une chaleur étouffante qui rend chaque instant insupportable. Dans l'obscurité oppressante, les bruits de la violence extérieure se font de plus en plus proches, plongeant le petit groupe dans un état de terreur indicible. "On est les uns sur les autres, fenêtres fermées, et le mercure ne cesse de monter, jusqu’à 45 °C. On dégouline, on a soif. Je me dis que, si on ne meurt pas sous les balles, on va crever de chaud," a raconté Laura, évoquant l'atmosphère étouffante qui régnait dans la caravane. "Ne faites aucun bruit, ne bougez pas" Alors que les heures passent, l'angoisse monte. Laura et ses amis se terrent dans leur caravane. Les pas lourds des assaillants résonnent à côté de leur refuge fragile, les coups de feu se font entendre, et le spectre de la violence les hante à chaque instant. Malgré les messages désespérés envoyés à un ami en contact avec les autorités, l'attente devient insupportable. Chaque minute qui passe semble une éternité, dans un mélange de peur et d'impuissance. "J'envoie des messages désespérés à un ami, en contact avec la police et l'armée. Il me répond, impuissant : 'Je sais. Ne faites aucun bruit, ne bougez pas'," raconte-t-elle, décrivant le sentiment d'impuissance qui les assaille, elle et ceux qui l'accompagnent. Alerte, elle écoute tout et entend un Israélien être abattu. Les terroristes vont d'ailleurs chercher à brûler la caravane dans laquelle ses amis et elle sont réfugiés. Et enfin, la libération Finalement, après des heures d'attente insoutenable, l'armée intervient et met fin au cauchemar. Le soulagement est immense, mais il est teinté de l'horreur des scènes de carnage qui s'étalent sous leurs yeux. Pour Laura et les survivants, le retour à la réalité est brutal, marqué par les séquelles physiques et psychologiques de cette expérience traumatisante. Malgré tout, ils puisent dans leur résilience et leur détermination pour surmonter cette épreuve, un pas à la fois, en espérant que de tels événements ne se reproduiront jamais.

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