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Attaque de Rambouillet : cérémonie d'hommage national pour la policière assassinée

L'assassinat à coups de couteau de la fonctionnaire de police du commissariat de Rambouillet a soulevé un vif émoi dans le pays. Une cérémonie d'hommage national présidée par le Premier ministre Jean Castex a lieu vendredi en mémoire de Stéphanie Monfermé, la fonctionnaire de police tuée le 23 avril lors d'une attaque au commissariat de Rambouillet, dans les Yvelines. La mère de famille originaire de la Manche sera décorée de la Légion d'honneur à titre posthume. La fonctionnaire de police assassinée le 23 avril à Rambouillet (Yvelines), Stéphanie Monfermé, sera décorée de la Légion d'honneur par le Premier ministre, Jean Castex, vendredi lors d'une cérémonie d'hommage national. La victime doit également être citée à l'ordre de la Nation. Lors de cette cérémonie d'hommage, Jean Castex sera accompagné du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, du garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, de la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, de la ministre de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, de la ministre de la Ville, Nadia Hai, et du porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. L'honneur aux drapeaux sera rendu à partir de 10 h 30 avant une revue des troupes par le Premier ministre, qui avait loué une "héroïne du quotidien" aussitôt après l'attaque du 23 avril. Le chef du gouvernement prononcera ensuite un discours avant de remettre la Légion d'honneur à titre posthume à la victime, à quelques mètres du commissariat où elle a été mortellement agressée au couteau vendredi dernier, en début d'après-midi. Le président Emmanuel Macron et son épouse avaient de leur côté assisté jeudi après-midi aux obsèques privées de Stéphanie Monfermé dans le village de Saint-Léger-en-Yvelines où l'agente administrative âgée de 49 ans résidait et où elle a été inhumée à l'issue d'une cérémonie religieuse. Avant son arrivée, le président de la République avait fait déposer une gerbe, parmi la vingtaine d'hommages fleuris, sous le porche en bois de l'église médiévale. L'assassinat de cette agente administrative du commissariat a soulevé un vif émoi dans le pays, venant s'ajouter à la décapitation de l'enseignant Samuel Paty il y a six mois et la tuerie de la préfecture de police de Paris en octobre 2019. L'auteur de l'attaque, un ressortissant tunisien de 36 ans titulaire d'une carte de séjour, a été tué par les tirs d'un policier. Ce chauffeur-livreur était dépourvu de casier judiciaire et inconnu des services de renseignement et de la justice. Mais son mode opératoire correspond aux appels récurrents du groupe État islamique à s'attaquer aux forces de l'ordre. Selon le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard, l'auteur, dont la radicalisation était "peu contestable", présentait "certains troubles de la personnalité". Avec AFP

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