Attaque d’une rave party en Israël : ces images déchirantes du lieu du festival après le massacre (Photos)
Ils étaient venus pour la fête et ont trouvé la mort. Dans la nuit du vendredi au samedi 7 octobre 2023, des milliers de jeunes sont venus danser lorsd’une rave-party organisée à Réïm dans l’ouest d’Israël. Alors que la fête battait son plein au petit matin, des terroristes du Hamas ont attaqué les festivaliers. Plus de 200 personnes ont été tuées et d’autres ont été enlevées. Certains survivants ont accepté de revenir sur cette matinée funeste. C’est le cas d’Eliya Mezrahi, une Israélienne de 27 ans étudiante en droit, qui a accepté de se confier à nos confrères de BFMTV. "À 6h30, nous étions devant la scène, l'artiste était en train de faire une représentation, on s'amusait bien. J'ai vu des gens regarder en arrière, se retourner vers la mer. Et là, j'ai vu des missiles. Nous avons vu que le Dôme de fer était en train d'intercepter les missiles. Je me suis dit 'bon, il va peut-être y en avoir 5 ou 6", raconte Eliya.
La jeune femme explique que certaines personnes n’ont pas tout de suite compris ce qui se déroulait et ont "continué à danser normalement". La sécurité de la rave-party a alors cessé la fête et a donné l’alerte. "Ils nous ont dit qu'il y avait un code rouge, que nous devions nous rassembler et aller aux voitures sur le parking pour rentrer chez nous", explique-t-elle. "Nous sommes allés là-bas, et c'était le chaos. Il y avait des missiles tout le temps, des coups de feu toutes les deux secondes tirés de partout. On n'arrivait pas à savoir d'où ils venaient", se rappelle la jeune femme.
"Ils étaient… partout avec des armes automatiques"
Un témoignage qui fait droit dans le dos, comme celui de Gili Yoskovich qui faisait partie des centaines de jeunes participant au Festival . « Ils étaient… partout avec des armes automatiques, se tenaient à côté des voitures et commençaient à tirer, explique-t-elle. Les terroristes venaient de quatre ou cinq endroits… […] Certaines personnes me tiraient dessus. J’ai quitté la voiture et j’ai commencé à courir. […] J’ai vu des gens mourir tout autour. J’étais très silencieuse. Je n’ai pas pleuré, je n’ai rien fait. [Les terroristes] sont restés dans la zone pendant trois heures. Personne n’était là, personne. »