Assassinat de JFK : quand le président américain Gerald Ford validait la thèse du complot à Valéry Giscard d'Estaing
En novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy est assassiné alors qu'il circule dans une voiture dans les rues de Dallas. Depuis, de nombreuses théories sur sa mort ont vu le jour...
22 novembre 1963. John Fitzgerald Kennedy, président des Etats-Unis, est assassiné d'une balle dans la tête alors qu'il circule dans les rues de Dallas, aux côtés de sa femme, Jackie, dans une limousine décapotable. Officiellement, le tireur est un certain Lee Harvey Oswald, présenté comme un pro-URSS âgé de 24 ans. Deux jours plus tard, le 24 novembre, ce dernier est, à son tour, assassiné par Jack Ruby, un patron de boîte de nuit de Dallas qui aurait tué Oswald sur un coup de folie et pour éviter à Jackie Kennedy de vivre le procès de l'assassin de son mari. Mais près de 60 ans après les faits, cette thèse officielle est remise en doute par de nombreuses personnes...
Oliver Stone est l'un d'entre eux. Dans les colonnes de Paris Match, ce jeudi 22 juillet, le réalisateur de JFK en 1991 évoque sa théorie sur l'assassinat du président américain. Selon lui, la thèse du tireur solitaire est caduque et John Fitzgerald Kennedy a été tué par un complot de la CIA. Une théorie à laquelle croyait également Gerald Ford, membre de la commission Warren (commission chargée d'enquêter sur les événements de Dallas) avant de devenir président des Etats-Unis. "En effet, il s'en est ouvert auprès de Valéry Giscard d'Estaing, ce qui a été révélé en 2013. 'Nous étions sûrs qu'il s'agissait d'un coup monté, a-t-il dit. Mais nous n'avons pas découvert qui l'avait monté.'", raconte Oliver Stone.
Assassinat de John Fitzgerald Kennedy : et si l'un des tireurs était un bandit corse ?
Toujours dans les colonnes de Paris Match, l'écrivain Marc Dugain, auteur notamment de Ils vont tuer Robert Kennedy, aux éditions Gallimard, est, lui aussi, un partisan de cette thèse du complot de la CIA. Il va même plus loin et évoque la possibilité que l'un des tireurs soit un Corse. "Une légende circule à ce propos : le tireur dont la balle a été fatale pour JFK aurait été un Corse lié à l'OAS, recruté pour sa rapidité d'exécution dans les tirs tendus, du fait qu'il était borgne. On aurait trouvé la trace de sa rétribution à Montréal sous forme d'héroïne", explique-t-il.
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