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Économie et marchés

Après Twitter, Meta prévoit un plan de licenciement massif, selon le Wall Street Journal

Meta (Facebook, Instagram) prévoit de licencier des milliers de personnes d'ici à la fin 2022, d'après le Wall Street Journal. Après la vague de licenciements massifs chez Twitter après son rachat par Elon Musk, au tour de Meta. Le Wall Street Journal affirme que le groupe présidé par Mark Zuckerberg devrait annoncer mercredi le premier plan social de son histoire avec des milliers de licenciements à la clé. Meta (Facebook, Instagram) prévoit de licencier des milliers de personnes à partir de cette semaine, d'après le Wall Street Journal (WSJ), alors que plusieurs sociétés technologiques viennent de congédier une partie de leurs effectifs en réponse à la crise économique. Notamment Twitter, après le rachat du réseau social par Elon Musk. Ce pourrait être le plan social le plus conséquent dans le secteur, selon le quotidien américain, après la pandémie qui a largement bénéficié à la croissance des revenus, mais aussi au personnel de ces entreprises. Lors de la publication récente des derniers résultats trimestriels décevants, le patron Mark Zuckerberg a mentionné que le personnel du groupe, qui comptait quelque 87 000 employés dans le monde au 30 septembre, ne devrait pas augmenter d'ici à fin 2023, voire même diminuer légèrement. >> À lire sur France 24 : Facebook et ses déboires en Bourse, les symptômes d'une nouvelle ère à Wall Street Selon les sources du WSJ, le plan social devrait être annoncé mercredi et plusieurs milliers d'employés seront affectés par ce premier plan social de l'histoire du géant des réseaux sociaux. Jeudi dernier, deux sociétés de la Silicon Valley, Stripe et Lyft, ont fait part de licenciements de grande ampleur tandis qu'Amazon a gelé les embauches dans ses bureaux. Twitter, fraîchement racheté par Elon Musk, vient de congédier environ la moitié de ses 7 500 salariés. Meta a perdu près de 600 milliards de dollars de capitalisation boursière Les plateformes, dont le modèle économique est fondé sur la publicité, pâtissent notamment des coupes budgétaires des annonceurs aux prises avec l'inflation et la hausse des taux d'intérêt. Meta a vu son bénéfice net fondre à 4,4 milliards de dollars au troisième trimestre (- 52 % sur un an). "Nous affrontons un environnement macro-économique instable, une concurrence accrue, des problèmes de ciblage publicitaire et des coûts en hausse pour nos investissements de long terme, mais je dois dire que nos produits ont l'air de s'en sortir mieux que certains commentaires ne le suggèrent", a tenté de tempérer Mark Zuckerberg fin octobre, lors de la conférence aux analystes. >> À (re)voir sur France 24 : #TECH24 - Dans les coulisses des métavers, le monde rêvé de Mark Zuckerberg Le titre du groupe californien a chuté de 24,56 % le lendemain à Wall Street. En un an, Meta a perdu près de 600 milliards de dollars de capitalisation boursière. La société inquiète les marchés depuis le début de l'année, quand elle avait annoncé pour la première fois avoir perdu des utilisateurs sur son réseau social d'origine, Facebook. Les investissements coûteux en vue de construire le métavers, présenté comme l'avenir d'Internet, ne rassurent pas non plus les investisseurs qui doutent de la capacité du groupe à tirer des revenus significatifs de cet univers parallèle balbutiant. Avec AFP

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