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Anti-passe vaccinal : "des convois de la liberté" attendus samedi à Paris

Un manifestant anti-passe sanitaire à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 21 juillet 2021. Copié sur le modèle canadien, un mouvement de contestation opposé au passe vaccinal se met en place sur les réseaux sociaux en vue d'une mobilisation prévue, samedi, dans toute la France. Des "convois de la liberté" doivent converger vers la capitale pour défendre "le respect des libertés et des droits fondamentaux". Un nouveau mouvement de contestation est né en France. L’initiative inspirée des routiers canadiens, baptisée "convois de la liberté" et composée de milliers d'opposants au passe vaccinal regroupés sur les réseaux sociaux, a pour but de "rouler sur Paris" samedi 12 février, pour dénoncer l'atteinte aux libertés individuelles. Dans les groupes Facebook et Telegram "Convoy France officiel", regroupant chacun environ 23 000 membres lundi, selon un décompte de l'AFP, ces militants tentent d'organiser une action nationale d'ampleur pour "le respect des libertés et des droits fondamentaux". "Chacun est libre" Six "convois" de co-voiturage ou de particuliers à bord de leurs propres véhicules sont annoncés dès mercredi au départ notamment de Bayonne, Nice, Strasbourg ou encore Cherbourg. Ces manifestants doivent rallier Paris vendredi dans la soirée, sans qu'aucun lieu précis de regroupement ne soit mentionné. Certains appellent ensuite à rejoindre Bruxelles pour une "convergence européenne" le lundi 14 février. S'agit-il d'une action de blocage à proprement parler ? "Chacun est libre", mais Convoy France n'appelle pas directement à une action de regroupement ou de blocage, a insisté, dimanche, dans un tchat vidéo, Marisa, porte-parole de ce nouveau mouvement. "Cette initiative est prise au sérieux par les autorités", a indiqué à l'AFP une source policière, qui annonce "des dispositifs de vigilance". "L'évaluation de la menace potentielle fait cependant encore l'objet d'analyses par les services de renseignement, compte tenu du contexte électoral et de la volonté de jouer le mimétisme avec le mouvement canadien", a ajouté cette source. Lundi matin, un premier convoi d'une trentaine de manifestants qui tentait de rejoindre la capitale, à bord de leurs véhicules, a été intercepté entre l'Essonne et la Seine-et-Marne "dans le calme", par les forces de l'ordre, a appris l'AFP. Sur les tchats consultés par l'AFP, quelques messages mentionnaient des actions possibles, notamment sur le périphérique parisien. La convivialité à l’honneur Mais la majorité des participants proposaient plutôt des moments de convivialité à travers une distribution de repas ou un hébergement sur la route. Au Canada, un mouvement de contestation initié par des camionneurs, pour qui le vaccin est obligatoire afin de traverser la frontière avec les États-Unis, paralyse depuis plus d'une semaine la capitale Ottawa. En France, la plupart des participants à cette déclinaison française du mouvement sont proches des mobilisations des Gilets jaunes et veulent trouver "une nouvelle manière d'exprimer leur ras-le-bol général", au-delà des manifestations locales, a indiqué à l'AFP un organisateur qui a requis l'anonymat. Mais il ne s'agit pas d'une mobilisation des chauffeurs routiers, a insisté cette source. Deux syndicats du secteur du transport routier, FO et la CFTC ont confirmé à l'AFP n'être aucunement associés à ce mouvement. Avec AFP

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