André Dussollier : sa réponse cash sur son choix pour sa fin de vie
André Dussolier s'est confié dans les colonnes du Parisien concernant un sujet très sensible : la question de la fin de vie. L'acteur évoque alors son propre choix.
André Dussollier est à l'affiche du nouveau film de François Ozon, Tout s'est bien passé, qui sort dans les salles ce mercredi 22 septembre. Il incarne un homme victime d'un AVC qui souhaite en finir avec la vie, avec l'aide de sa fille, incarnée par Sophie Marceau. Un long-métrage touchant qui traite d'un sujet assez délicat : la question de la fin de vie. Une interrogation que chaque personne peut se poser un jour, comme le comédien lui-même. En effet, lors d'une interview pour Le Parisien, l'acteur expose son choix pour sa fin de vie.
C'est sans filtre, qu'André Dussollier explique qu'il se sentirait incapable de faire comme son personnage : "Moi je serais incapable de dire en toute lucidité : 'Ecoutez, voilà je veux en finir'. Je ne pourrais pas faire le même choix qu'André Bernheim. Je suis plus touché par la bataille qu'a menée Belmondo, avec toujours le même sourire, le même courage", confie-t-il avec émotion, rendant par la même occasion un joli hommage à Jean-Paul Belmondo, décédé le lundi 6 septembre dernier.
"Le sujet est assez dur"
Alors même si le rôle qu'il incarne peut paraître dramatique,André Dussollier précise que le réalisateur ne souhaitait pas faire dans le pathos : "François Ozon ne voulait pas que ce soit larmoyant, le sujet est assez dur. J'ai constaté que lors d'avant-premières que les gens se libèrent dès qu'il y a une ouverture comique et c'est bien, cette espèce de balance, ça ressemble à la vie. Je ne voulais pas attirer uniquement la compassion mais faire rire", précise l'acteur qui est à retrouver dans les salles obscures à partir d'aujourd'hui, dansun rôle qui pour une fois, n'est pas si lisse que cela, comme il l'évoquait ce mardi 21 septembre sur le plateau de C à vous : "Ça fait du bien et c'est réjouissant de pouvoir être ce qu'on est et dire les choses comme on les pense. François Ozon me l'avait dit : 'Il ne faut pas que l'on vous reconnaisse'". L'objectif est atteint.
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