Affaire Sture Bergwall : ce tueur en série sadique et prolifique qui était en fait innocent
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Affaire Sture Bergwall : ce tueur en série sadique et prolifique qui était en fait innocent Sture Bergwall, qui se faisait également appeler Thomas Quick, était connu pour être le plus grand tueur en série de la Scandinavie depuis le début des années 1990. En réalité, il n'a commis aucun des huit meurtres qu'il a avoué.
Sture Bergwall, qui se faisait également appeler Thomas Quick, était connu pour être le plus grand tueur en série de la Scandinavie depuis le début des années 1990. En réalité, il n'a commis aucun des huit meurtres qu'il a avoué.
Ce lundi 13 décembre à 21h05, les téléspectateurs de NRJ12 pourront (re)découvrir l'histoire hors normes de Sture Bergwall, dans une édition spéciale de Crimes, spécialement consacrée à l'affaire. L'histoire commence en 1992, lorsque Sture Bergwall - qui se fait appeler Thomas Quick - est interné en hôpital psychiatrique. Lors de son séjour dans l'institut, l'homme alors âgé de 42 ans avoue à l'une de ses infirmières être l'auteur de l'enlevement, de l'agression sexuelle, puis du meurtre d'un jeune garçon.
Suite à sa surprenante déclaration, Sture Bergwall se retrouve face aux médecins, à qui il confesse être à l'origine de plus d'une trentaine de meurtres, qu'il aurait commis entre 1964 et la première partie des années 1990. Celui dont tout le monde pense être un tueur en série est jugé puis condamné à passer sa vie dans un hôpital psychiatrique.
À la fin des années 2000, alors que la Suède reprend son souffle, un journaliste doute de la véracité des aveux de Sture Bergwall, qui finit par lui donner raison dans un documentaire où il se rétracte sur l'intégralité des aveux qu'il avait faits à l'époque.
Un profil psychologique déroutant
Sture Bergwall déclare bien plus tard que tous ses aveux étaient destinés à satisfaire le corps médical de son hôpital, afin de se voir administrer de puissants anxiolytiques. Il avoue que lors de ses permissions, il se rendait dans une bibliothèque, à la recherche d'articles de journaux évoquant des crimes non-résolus, dont il pourrait s'accuser. Malgré ses aveux imprécis et une absence totale de preuves matérielles, l'homme se voit condamné à plusieurs reprises.
Dans une autobiographie publiée en 2016, intitulée "Bara jag vet vem jag är" (comprendre "Il n'y a que moi qui sache qui je suis"), Sture Bergwall revient surcette folle erreur judiciaire, et raconte son adolescence difficile pendant laquelle il est victime d'une thérapie de conversion et subit un lourd traitement d'insuline pour "soigner" son homosexualité. Lorsqu'il a 19 ans, il est interné en hôpital psychiatrique pour avoir agressé sexuellement quatre garçons. Sept ans plus tard, il retrouve sa liberté et sombre dans la délinquance et la drogue.
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