Affaire Patrick Tremeaux : les mots déchirants de la dernière victime connue du "violeur des parkings"
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Flora Nicol Flora Nicol est la 18e victime recensée de Patrick Trémeau. C'est grâce à elle que le violeur des parkings a pu être identifié par la police en 2005. Invitée sur le plateau de Quelle époque sur France 2, elle s'est confiée sur le traumatisme qu'elle a vécu.
Invitée sur le plateau de Quelle époque !, Flora Nicol, la dernière victime de Patrick Trémeau s'est confiée sur son traumatisme.
Flora Nicol est la 18e victime recensée de Patrick Trémeau. C'est grâce à elle que le violeur des parkingsa pu être identifié par la police en 2005. Invitée sur le plateau de Quelle époque sur France 2, elle s'est confiée sur le traumatisme qu'elle a vécu. "C'était à ce moment-là, à cette époque, je considérais que c'était la meilleure époque de ma vie", commence-t-elle par expliquer. Mais elle croisera le chemin du violeur des parkings. Elle croise alors un homme, qu'elle pense être un voisin. Mais la peur commence à l'envahir.
"Je pense, à chaque fois, quand j'ai peur ou quand je vais mal à faire des blagues. On parle souvent du viol dans le livre, c'est ce qui touche le plus mais il ya plus de blagues dans le livre que d'aspects noirs", précise-t-elle, elle qui a écrit un ouvrage sur son traumatisme, intitulé Mes lettres de cachet. Dans ce livre, elle consacre dix pages sur son viol. "Moi je n'ai jamais lu un texte aussi précis sur une description de viol. C'est insoutenable", lâche Léa Salamé.
La description d'un viol "atroce"
La description de ce viol, Flora Nicol a tenu à la faire, tout en tentant de préserver le lecteur : "Je voudrais préciser que ces dix pages sont évitables. J'ai tenu à épargner la sensibilité du lecteur. Dès le début, il y a un avertissement qui signale : ces dix pages numérotées, on peut les éviter. Et le viol n'est abordé que dans ces 10 pages. Elles sont extrêmement sérieuses. Elles sont atroces. Mais je me dis que si moi je l'ai vécu, on peut les lire. Mais au libre arbitre du lecteur". Un témoignage poignant. "Ce livre, je l'ai écrit dans un mouvement d'hémorragie. Ces mots sont sortis comme le sang qui coule d'une blessure mortelle"