Affaire Nicolas Hulot : combien de femmes l'accusent ?
Nicolas Hulot est dans la tourmente. Il doit faire face à des accusations d'agressions sexuelles portées par plusieurs femmes. Tous les faits rapportés se seraient déroulés entre 1989 et 2008. L'ancien ministre crie aux mensonges.
Certaines ont parlé à visage découvert, d'autres non. Dans un nouveau numéro d'Envoyé Spécial, diffusé jeudi 25 novembre 2021 sur France 2, six femmes ont accusé Nicolas Hulot d'agressions sexuelles. L'enquête diffusée a débuté en 2017 lors du lancement du mouvement #MeToo. Alors que les femmes assurent ne pas se connaître, elles dénoncent toutes un comportement choquant de la part de l'ancien ministre de la Transition écologique. Les faits se seraient déroulés entre 1989 et 2008. De son côté, le mis en cause nie toutes ces accusations et crie au mensonge. Ce n'est pas la première fois qu'il est mis en cause dans ce type d'affaire. En 2018, le magazine Ebdo - depuis disparu - révélait le dépôt d'une plainte pour viol en 2008 par Pascale Mitterrand, petite-fille de l'ancien président de la République. Elle lui reprochait des faits qui se seraient déroulés en 1997. La procédure avait été classée sans suite.
Dans Envoyé Spécial, six autres femmes ont donc également accusé celui qui a décidé de se mettre en retrait de la "vie publique". Quatre ont témoigné et deux ont adressé des témoignages écrits, diffusés sur le site de France Télévisions en parallèle de l'émission.
Nicolas Hulot s'est dit "anéanti" face à Elise Lucet
Egalement invité à réagir à ces accusations d'agressions sexuelles dans le reportage, Nicolas Hulot, qui a été joint par téléphone par Elise Lucet, s'est dit "anéanti". "Non Élise je ne peux pas vous répondre là, je suis anéanti donc... Je ne peux même pas imaginer, voilà. C'est même pas que ça me surprend, c'est que je suis anéanti", a-t-il déclaré avant d'assurer qu'il n'avait rien à se reprocher. "Je n'ai jamais eu de relations ambiguës. Je veux dire, j'ai eu des histoires sans lendemain comme tout le monde, mais... je n'ai même pas envie de me défendre, ça ne m'intéresse plus. C'est pas une question de reconnaître, je n'ai même plus la force."
Loading widget
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités