Affaire Jean-Jacques Bourdin : ce déclic qui a poussé Marc-Olivier Fogiel à l'évincer
Ce dimanche 23 janvier, la direction de BFMTV a annoncé la mise en retrait de Jean-Jacques Bourdin. Un déclic en particulier a poussé Marc-Olivier Fogiel à faire ce choix.
Marc-Olivier Fogiel était très clair : malgré la plainte pour tentative d'agression sexuelle dont fait l'objet Jean-Jacques Bourdin, il n'y avait aucune raison pour que celui-ci soit écarté de l'antenne. "A ce stade, rien ne nous conduit à modifier les choses à l'antenne (...) Nous ne minimisons pas cette accusation ni ne lui donnons une dimension disproportionnée", estimait le directeur général de BFMTV auprès du Parisien. Une annonce qui était loin de faire l'unanimité au sein de la rédaction. Qu'importe. Au vu des circonstances, la direction semblait être prête à assumer coûte que coûte ce choix.
Pourtant, Marc-Olivier Fogiel est revenu sur cette décision ce week-end, dimanche 23 janvier, annonçant dans un communiqué qu'"à la demande de la direction", Jean-Jacques Bourdin se retirait de l'antenne, à regret selon les termes du principal intéressé, quivivrait cette éviction temporaire comme une injustice. Mais alors qu'est-ce qui a bien pu motiver un tel changement de cap ? Il ne s'agit pas de la prise de parole de Valérie Pécresse lors des premières minutes de La France dans les yeux, puisque celle-ci a été faite en accord avec la chaîne et son présentateur vedette. La cause est en réalité la défection de l'un des candidats à la présidentielle à l'interview matinale, annoncent nos confrères du Parisience lundi 24 janvier. "C'estl'annulation de la venue de Yannick Jadot, jeudi, qui a motivé BFMTV et RMC à changer radicalement de stratégie", affirment-ils, précisant : "Les employeurs de Jean-Jacques Bourdin ont eu peur d'un effet boule de neige".
BFMTV craint de nouveaux témoignages contre Jean-Jacques Bourdin
Une décision que la chaîne et la station auraient dû prendre dès le début de l'affaire, estime un reporter auprès du quotidien. "Dans ces conditions, ça aurait été un enfer de le maintenir. Ils auraient même dû le débrancher plus tôt", assure-t-il. Toujours selon nos confrères, un autre élément aurait poussé les employeurs de Jean-Jacques Bourdin à l'écarter : la crainte de nouveaux témoignages à charge, "qui pourraient encore plus nuire à l'image de la chaîne et de la radio". Si, pour l'instant, aucune autre plainte n'a été déposée pour des faits similaires, deux femmes ont dévoilé l'atmosphère malsaine que faisait régner le journaliste au sein de la rédaction de RTL lorsqu'il y travaillait, tandis que des collègues de RTL l'ont qualifié de "pas sympathique" et "pas intégré" à la rédaction dans laquelle il officie depuis une vingtaine d'années.
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