news-details
Arts et People

Affaire Guillaume Moallic : ces pistes auxquelles ne croient pas du tout ses parents

Suicide, chute ou agression ? Le décès de Guillaume Moallic, un étudiant de 19 ans, laisse encore aujourd'hui des questions sans réponses. C'était le 19 novembre 2021. L'adolescent a mystérieusement disparu à la sortie d'une boîte de nuit à Bordeaux. Six semaines plus tard, le 4 janvier 2022, son corps sans vie a été repêché dans la Garonne. Mais que s'est-il passé ce soir-là ? Le 19 novembre 2021, l'étudiant en première année de commerce Essca à Bordeaux décide de sortir avec des amis et passe la soirée dans la discothèque le Theatro. Selon les caméras de surveillance de la ville, il sort de la boîte de nuit vers 2h45 du matin, seul et en tee-shirt. Il passe quelques coups de fil 15 minutes avant de se faire voler son téléphone par un agresseur. Ensuite, il marche au niveau du quai de Bacalan. C'est à l'arrêt de tram "Quai de Bacalan" que le jeune homme a été aperçu pour la dernière fois. Sans nouvelles de lui, l'un de ses amis lance une alerte sur les réseaux sociaux. Un avis de recherche est diffusé par la police et une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte. Son corps est finalement retrouvé dans la Garonne six mois plus tard, le 4 janvier 2022. Le temps passe. Les mois et les années défilent. Un an et demi après la mort de leur fils, les parents de Guillaume Moallic veulent relancer l'enquête pour enfin connaître "la vérité" sur les circonstances de ce drame qui a chamboulé leur vie. "On a besoin de savoir pour faire le deuil, parce que tous les jours on se pose la question de savoir ce qu’il s’est vraiment passé. Ce n’est pas possible de vivre comme ça, sans savoir", ont-ils confié à Télégramme. Si les hypothèses d'une chute accidentelle et d'un suicide ont été privilégiées par la police, pour le père et la mère de l'étudiant, il s'agit d'une agression. "Connaissant Guillaume, nous ne pensons absolument pas à l’hypothèse d’un accident de ce genre ou autre chose mais plutôt à une agression", affirme le papa, qui ne donne pas d'importance au 1,4 gramme d'alcool que son fils avait post mortem. « Une personne qui n’a pas bu d’alcool et qui a passé six semaines dans l’eau, son corps produit de l’alcool », ajoute-t-il. Selon ses parents, l'adolescent était "un gamin plein de vie, plein de joie, bien en famille " qui n'a jamais eu de pensées suicidaires. Il était d'ailleurs très heureux à l'idée d'intégrer l'Essca et de commencer une nouvelle vie étudiante.

You can share this post!