Affaire Florian Varin : retour sur le parcours criminel sordide de ce violeur en série au visage angélique
Dans un nouvel épisode d'Enquêtes criminelles, W9 retrace mercredi 24 novembre l'affaire Florian Varin, ce violeur en série condamné pour la troisième fois par la justice le 22 octobre dernier, accusé d'être l'auteur de six viols, entre 2011 et 2012 dans plusieurs villes de France.
Le verdict a mis fin à "9 années de marathon judiciaire". Le 22 octobre dernier, Florian Varin était condamné devant la Cour d'assises de Montauban à 28 ans de prison, assortis d'une période de sûreté de 18 ans et d'un suivi socio-judiciaire de dix ans. Pour son troisième passage devant la justice, le jeune homme aujourd'hui âgé de 30 ans a reconnu les six viols dont il est accusé, commis entre décembre 2011 et novembre 2012 notamment à Rennes, Niort et Toulouse. C'est dans cette dernière ville que Florian Varin a été confondu par les enquêteurs de la sûreté départementale de Haute-Garonne pour avoir violé et tenté de tuer une jeune femme de 25 ans qu'il a laissé pour morte dans un container à poubelles.
Objet du numéro d'Enquêtes criminelles sur W9, mercredi 24 novembre, Florian Varin n'avait que 21 ans au moment de son arrestation. Surnommé "le routard du viol", le jeune homme écume à l'époque l'ouest de la France et vit de petits boulots en tant que chauffeur livreur. Niort, La Rochelle, Rennes... Autant de villes qui seront alors le théâtre de ses crimes, jusqu'en 2012, à Toulouse. Le 4 novembre de cette année-là, Marie, 25 ans, se réveille dans un conteneur à poubelles. Il ne lui reste alors aucun souvenir de ce qu'il s'est passé la veille, à part celui de cet homme qui, alors qu'elle tape le code d'entrée de son immeuble, lui demande son chemin. Jeune, l'air charmant, elle se rappelle alors de son "sourire mielleux". "Désolé, je connais pas ce quartier", expédie-t-elle alors, fatiguée de sa journée.
Florian Varin a demandé pardon à ses victimes
Tandis que Florian Varin insiste et se plaint d'être "en galère", il lui réclame "un câlin". Marie n'a pas le temps de riposter que, déjà, l'homme de 1,85 m la prend dans ses bras. "Au bout d'un moment, je lui mets la main sur l'épaule et je le repousse, délicatement", précise-t-elle, avant de lancer : "D'un coup, son regard a changé". Décrit lors de son procès par les experts psychiatres comme un "prédateur sexuel dénué d'empathie", Florian Varin est confondu par son ADN quatre jours plus tard, retrouvé, notamment, sur la poignée de la porte intérieure du local poubelles. Marie apprend alors qu'il est connu des services de police depuis qu'il a 17 ans pour des faits de viol, et qu'il vit chez ses grands-parents, en Bretagne, après que sa mère l'ait abandonné lorsqu'il était jeune, rapporte Le Figaro. À la clôture de son troisième procès, l'accusé a demandé pardon à ses victimes, en les regardant droit dans les yeux : "j'espère que vous arriverez à me pardonner".
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