news-details
Actualités

Affaire Bygmalion : clôture du procès en appel de Nicolas Sarkozy, verdict attendu le 14 février

Le procès en appel de Nicolas Sarkozy pour l'affaire Bygmalion s'est clôturé jeudi à Paris. Le ministère public a requis un an d'emprisonnement avec sursis, contre un an ferme en première instance, et la décision a été mise en délibéré au 14 février.  Nicolas Sarkozy connaîtra le verdict dans deux mois. Le procès en appel sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue en 2012 s'est achevé jeudi 7 décembre à Paris, et la décision a été mise en délibéré au 14 février. Dans ce procès, le ministère public a requis un an d'emprisonnement avec sursis contre l'ancien chef de l'État, qui avait été condamné en première instance à un an d'emprisonnement ferme pour avoir dépassé le plafond légal de dépenses de sa campagne. Neuf autres personnes étaient rejugées à ses côtés depuis le 8 novembre par la cour d'appel de Paris. Appelés à la barre, aucun des prévenus n'a souhaité faire de déclaration à la fin du procès. L'avocat de Nicolas Sarkozy plaide sa relaxe  Contrairement à ses coprévenus, l'ex-chef de l'État n'est pas mis en cause pour le système de fausses factures imaginé pour masquer l'explosion des dépenses de sa campagne qui ont atteint près de 43 millions d'euros alors que le plafond légal était de 22,5 millions. Mais, dans son jugement, le tribunal avait souligné que l'ancien locataire de l'Élysée avait "poursuivi l'organisation de meetings" électoraux, "demandant un meeting par jour", alors même qu'il "avait été averti par écrit" du risque de dépassement légal, puis du dépassement effectif. Devant la cour d'appel, Nicolas Sarkozy a, comme lors du premier procès, contesté "vigoureusement toute responsabilité pénale", dénonçant "fables" et "mensonges". Son avocat, Me Vincent Desry, a plaidé vendredi sa relaxe. Selon lui, si Nicolas Sarkozy "n'était pas informé de la fraude, il ne pouvait être informé du dépassement". Avec AFP 

You can share this post!