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Vœux du Nouvel An : Emmanuel Macron va adresser aux Français un message d'"unité"

Le président français Emmanuel Macron va adresser dimanche soir ses vœux pour 2024 à la télévision. Il devrait insister sur les rendez-vous qui rassemblent comme les Jeux olympiques d'été de 2024, les commémorations du Débarquement ou la réouverture de Notre-Dame.  Le président français Emmanuel Macron visite une base aérienne en Jordanie, le 22 décembre 2023. Une dernière allocution avant le passage à la nouvelle année. Le président de la République Emmanuel Macron va adresser dimanche 31 décembre un message d'"unité" dans ses traditionnels vœux aux Français, espérant tourner la page d'une année mouvementée et amorcer la relance d'un quinquennat à la peine.  Avec en toile de fond une inconnue de taille : le remaniement gouvernemental, qui apparaît de plus en plus incontournable, interviendra-t-il dès le début de l'année – ou plus tard – et avec quel titulaire à Matignon ? Le chef de l'État, après avoir passé quelques jours au Fort de Brégançon, la résidence présidentielle sur la Côte d'Azur, va dévoiler, dans son allocution qui débute à 20 h, le "nouveau cap" envisagé pour 2024, résume-t-on à l'Élysée. Mais sans entrer dans les détails. Il devrait en effet réserver ses annonces au prochain "rendez-vous avec la Nation" qu'il a annoncé pour janvier, un exercice sur lequel il reste pour l'heure très mystérieux. Un discours placé sous le signe de "l'unité" Après une année 2023 riche en crises et polémiques de la réforme des retraites à celle sur l'immigration en passant par les émeutes urbaines de l'été ou ses récents propos controversés sur Gérard Depardieu, son discours sera placé sous le signe de "l'unité", relève un conseiller. Comment répondre aux accusations de compromission avec l'extrême droite sur la loi immigration ? Comment ressouder une majorité fracturée comme jamais après le vote de ce texte ? La rentrée s'annonce périlleuse pour le chef de l'État tant sur le plan politique qu'économique avec une inflation persistante. Sans oublier l'international avec la guerre en Ukraine et au Proche-Orient où ses appels à "un cessez-le-feu durable" entre Israël et le Hamas restent lettre morte. Pendant son allocution, Emmanuel Macron devrait tenter d'insuffler un peu plus d'optimisme et de consensus. L'année qui s'ouvre s'annonce riche en rendez-vous : Jeux olympiques et paralympiques de Paris, réouverture de la cathédrale Notre-Dame, 80e anniversaire du Débarquement en Normandie, défi des élections européennes, avec un Rassemblement national favori dans les sondages. 2024 sera l'année de "la confirmation de la pertinence de nos idées", a déclaré dimanche sur X dans ses vœux aux Français Marine Le Pen, appelant à se mobiliser en juin derrière le président du parti Jordan Bardella, tête de liste aux Européennes. "Jamais nos idées n'ont été autant validées par nos adversaires", a-t-elle assuré, Jordan Bardella affirmant que le RN "s’est imposé (...) comme le parti politique préféré des français". Fin de vie, IVG et plein emploi Dans ses vœux, le président donnera aussi "des pistes des grandes réformes à venir", relève le conseiller présidentiel. Avec un texte phare sur la fin de vie, qui sera présenté en Conseil des ministres avant les Européennes de juin mais discuté après à l'Assemblée, selon un cadre de la majorité. Autre réforme hautement symbolique, l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, espérée par l'exécutif pour le 5 mars via un Congrès à Versailles. Et, sans doute, des textes destinés à amplifier le retour au plein emploi. Ce "nouveau cap" s'inscrira "dans la continuité de ce que le chef de l'État fait depuis bientôt sept ans pour redresser et réformer la France", insiste-t-on à l'Élysée. Chaque allusion sera scrutée de près alors que les appels au remaniement se multiplient dans le camp présidentiel. "Aujourd'hui, il n'y a pas d'agenda. C'est une page nouvelle à écrire", a commenté le patron du Modem, François Bayrou, sur France Inter. Et de plaider pour "un renouvellement" dans le JDD. Opposé à un accord de gouvernement avec les Républicains, cet allié historique d'Emmanuel Macron souhaite une équipe resserrée autour d'une quinzaine de ministres. Quant à la Première ministre Élisabeth Borne, qui s'envole dimanche pour deux jours en Guyane, c'est "quelqu'un de courageux", fait valoir le leader centriste. "Mais la question du président de la République, c'est celle de l'adéquation entre le projet et les personnes". Plusieurs ministres de l'aile gauche, opposés au texte sur l'immigration, sont dans une situation délicate : Clément Beaune (Transports), Rima Abdul Malak (Education), Patrice Vergriete (Logement) ou Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur). Avec AFP

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