VIDEO. Nouvelle loi antiterroriste : "Il faut que nos services de renseignement aient la possibilité, via des algorithmes, de repérer une menace", explique Gabriel Attal
Nouvelle loi antiterroriste : "Il faut que nos services de renseignement aient la possibilité, via des algorithmes, de repérer une menace", explique Gabriel Attal
Le porte-parole du gouvernement est revenu sur le texte inspiré des mesures contenues dans la loi antiterroriste de 2017 et la loi renseignement de 2015, et qui doit être présenté mercredi en conseil des ministres.
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a défendu le nouveau projet de loi antiterroriste qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres. Il était l'invité de "Questions politiques" sur franceinfo et France Inter, dimanche 25 avril.
"C'est un projet de loi qui était préparé depuis plusieurs semaines. En 2015, l'état d'urgence avait été décrété suite aux attentats et quand Emmanuel Macron a été élu, il a dit qu'on ne pouvait pas vivre en permanence en état d'urgence et qu'il fallait adapter notre droit pour permettre de protéger plus efficacement les Français tout en sortant de l'état d'urgence. C'est ce qui a été fait avec la loi de Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme en 2017", a expliqué Gabriel Attal.
Dans cette nouvelle loi antiterroriste, le gouvernement veut notamment augmenter le recours aux algorithmes pour la surveillance des certaines menaces. "On a aujourd'hui une possibilité technologique à travers ce qu'on appelle les 'données de connexion', notamment les sites internet auxquels vous vous connectez. S'il y a des sites de propagande jihadiste qui appellent à commettre des attentats, il faut que nos services de renseignement aient la possibilité, via des algorithmes, de repérer une menace pour pouvoir mettre en place une surveillance", a détaillé Gabriel Attal.
"Toutes les mesures que l'on prend visent à protéger les Français, mais elles se font dans le cadre de l'État de droit. Il y a notamment la volonté de pouvoir prendre des mesures individuelles de contrôle administratif sur ces personnes dans un délai de deux ans au lieu d'un an", a conclu le porte-parole.