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Insolite et Faits divers

Vidéo montrant un policier qui braque son arme sur un automobiliste lors du "convoi de la liberté" à Paris : "Le collègue a très bien agi", assure le secrétaire général de SGP-Police

Vidéo montrant un policier qui braque son arme sur un automobiliste lors du "convoi de la liberté" à Paris : "Le collègue a très bien agi", assure le secrétaire général de SGP-Police Une enquête administrative a été ouverte après la diffusion de cette vidéo par le journal de TF1. Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat SGP Police, a donné quelques éléments sur ces images qui ont fait polémique. Les images ont rapidement été repris sur les réseaux sociaux. Sur cette vidéo, diffusée dans le cadre d'un reportage pendant une manifestation interdite du "convoi de la liberté" à Paris. du journal de 20h de TF1, samedi 12 février, on peut voir distinctement un policier braquer son arme de service sur le conducteur d'une voiture, à l'issue d'une course poursuite au niveau de l'Arc de Triomphe.  La voiture blanche est décorée d'un drapeau tricolore et son conducteur ne semble pas vouloir s'arrêter, malgré les injonctions des policiers présents dans une voiture de police aux gyrophares allumés. La diffusion de cette vidéo fait depuis polémique sur les réseaux sociaux. Dimanche, lapréfecture de police de Paris a annoncé sur Twitter qu'elle "fait diligenter" une enquête administrative. Interrogé sur franceinfo, lundi 14 février, Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat SGP Police, a indiqué que "le collègue a bien agi". Il a également précisé plusieurs points de procédure quant à la sortie d'une arme par les forces de l'ordre : "Il faut remettre dans le contexte. Il y a un refus d'obtempérer à un contrôle routier en amont. La personne freine, veut se rabattre et accélère d'un seul coup, les policiers la prennent en charge. Dès lors, ce n'est plus un contrôle banal. On ne sait pas à qui on a affaire, on ne connaît pas l'intention de la personne. Il y a beaucoup de piétons sur les Champs-Elysées, des policiers à pieds également. Cette personne a-t-elle de mauvaises attentions ? On ne sait pas." "Il protège sa collègue qui descend de la voiture pour contrôler la personne, il protège son intégrité physique. Et on ne sait toujours pas à qui on a affaire dans la voiture" déplore-t-il, mettant en avant l'article L.435-1 du Code de la sécurité intérieure.  Ce dernier précise en effet que "Dans l'exercice de leurs fonctions et revêtus de leur uniforme ou des insignes extérieurs et apparents de leur qualité, les agents de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale peuvent faire usage de leurs armes en cas d'absolue nécessité et de manière strictement proportionnée (...)  lorsqu'ils ne peuvent immobiliser, autrement que par l'usage des armes, des véhicules, embarcations ou autres moyens de transport, dont les conducteurs n'obtempèrent pas à l'ordre d'arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d'autrui".

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