Victime de migraines, une jeune maman se rend chez l'opticien... Celui-ci fait une terrible découverte
Au Royaume-Uni, une jeune maman de 22 ans a découvert l'inconcevable lors d'un banal examen chez un opticien.
Le scénario du pire. Au Royaume-Uni, une jeune maman originaire dAnnitsford, dans le comté du Tyne and Wear, a découvert qu'elle souffrait d'une grave pathologie lors d'un banal examen ophtalmologique. Tout commence en juillet 2022. Alors qu'elle jongle entre sa vie professionnelle et son quotidien de jeune maman, Reagan Kirkpatrick commence à souffrir de fortes migraines. "Ça a commencé en juin, quand j'ai commencé à souffrir de maux de tête et à être fatiguée tout le temps, raconte-t-elle à Chronicle Live. Je suis allée chez le médecin, il m'a dit que c'était lié au stress et m'a donné des cachets pour soulager la douleur."
Sur le conseil du docteur, Reagan reprend sa vie. Toutefois, les migraines redoublent d'intensité et l'empêchent d'aller travailler. La jeune femme prend alors rendez-vous chez un opticien du groupe britannique Specsavers, et lors d'un banal examen ophtalmologique, c'est la douche froide. Reagan apprend qu'elle souffre d'un gliome protubérantiel infiltrant de stade 4, une tumeur cérébrale incurable. "L'opticien m'a fait passer des examens et a découvert quelque chose derrière mon œil, se souvient la maman d'Amara Bell, 2 ans. Il m'a donnée une lettre et m'a dit d'aller chez le médecin immédiatement. Le lendemain, j'avais encore très mal à la tête donc je suis allée à l'hôpital de Cramlington. C'est là qu'ils m'ont fait passer une IRM et m'ont dit que j'avais une tumeur."
"Si vous pensez que quelque chose ne va pas, demandez un second diagnostic"
Depuis, la jeune maman a subi une opération pour faire diminuer sa pression intracrânienne, suivi un traitement de six semaines de radiothérapie et quatre rounds de chimiothérapie. Malheureusement, bien que la tumeur rétrécisse, Reagan sait que le temps lui est compté. "Les médecins ne peuvent pas me dire depuis quand j'ai cette tumeur ou si le pire aurait pu être évité, confie-t-elle. Je prends chaque jour comme il vient, mais c'est si dur. Je ne sors pas beaucoup parce que c'est difficile pour moi, je peux à peine monter les escaliers maintenant. Mon équilibre est très mauvais et j'ai besoin d'un fauteuil roulant pour aller faire les courses."
Si elle choisit de raconter son histoire, c'est pour transmettre un message d'importance et encourager ceux qui souffrent à ne pas se contenter de l'avis d'un seul médecin. "Si vous pensez que quelque chose ne va pas, demandez un second diagnostic", conseille-t-elle. A présent, Reagan consacre le temps qu'il lui reste à sa fille Amara. Elle espère pouvoir l'emmener à Disneyland Paris en 2023.