Vaccination : le coup de gueule de Patrick Pelloux sur les Français
Invité sur BFMTV ce jeudi 8 juillet, le médecin urgentiste Patrick Pelloux a poussé un coup de gueule contre les Français qui refusent de se faire vacciner contre le Covid-19.
La vaccination contre le Covid-19 est un sujet qui divise. Alors que 23 millions de Français ont déjà reçu leurs deux injections recommandées, de nombreuses personnes continuent à s'opposer au vaccin. De quoi agacer le médecin urgentistePatrick Pelloux, alors que le variant Delta continue à progresser dans l'Hexagone en faisant de nouvelles victimes sur son passage. Invité sur le plateau de BFMTV ce jeudi 8 juillet, le praticien hospitalier est sorti de ses gonds en évoquant le sujet : "Permettez moi de dire quand-même qu'il y a quelque chose de "pays de riches", parce que vous avez des pays où le vaccin n'est pas gratuit, les tests PCR sont gratuits en France, il y a plein de pays c'est 180 à 250 euros" a-t-il lancé avant de poursuivre : "Donc on a quand même un débat de pays riches là, parce que vous avez les pays d'Afrique, où on a pas du tout de vaccin et où les gens sont en train de mourir.Il faut savoir que en réanimation ce qu'on a vu, c'est que parmi les patients, il y en a aucun qui a été vacciné, donc on sait que ça protège contre la maladie rare."
Convaincu que la vaccination est le seul moyen d'éviter que l'épidémie se prolonge, Patrick Pelloux estime aussi que c'est une façon de se protéger contre les formes graves et potentiellement mortelles : "Les plus de 100.000 personnes qui sont mortes au cours de l'année dernière, et nous on a eu des collègues et des amis médecins qui sont décédés, si y'avait eu le vaccin ils seraient encore là. Donc il y a vraiment un côté comme ça, de richesse du pays de dire 'non on ne va pas se faire vacciner'". a-t-il déploré.
Patrick Pelloux favorable à l'obligation vaccinale pour les soignants
Déjà sur les ondes de RMC, ce mercredi 7 juillet, dans Les Grandes Gueules, c'est un Patrick Pelloux, pessimiste, qui faisait part de sa crainte de voir cette situation "durer des années". "On va faire tout l'alphabet grec parce qu'il va y avoir d'autres variants qui vont arriver ! (...) De toute façon avec le pass européen, le pass sanitaire dans les discothèques... On est avec une épidémie qui n'est pas terminée". expliquait-il. Seule solution pour lui : la vaccination massive. Ainsi, il se positionne en faveur de l'obligation vaccinale pour les soignants, une option à laquelle songe de plus en plus le gouvernement : "Quand je soigne, si vous venez me voir, ce n'est pas pour que je vous rende malade", a tranché le médecin.
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités