Une adolescente meurt tragiquement en voulant faire comme dans sa série préférée
Dans la nuit du 21 au 22 janvier à Tonneins (Lot-et-Garonne), une adolescente de 16 ans est décédée en imitant les personnages de sa série préférée, Euphoria.
Elle voulait faire comme Zendaya. À Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, une adolescente de 16 ans est décédée dans la nuit du 21 au 22 janvier 2022 après avoir ingéré une grande quantité de médicaments. Selon les premiers éléments de l'enquête, la jeune fille aurait tenté d'imiter son personnage préféré de la série Euphoria, centrée sur les difficultés d'une adolescente toxicomane incarnée par Zendaya.
Tout a commencé dans la soirée de vendredi au domicile de sa cousine de 14 ans. Toutes deux fans de la série Euphoria, les adolescentes ont volontairement avalé de nombreux comprimés qui leur ont fait perdre connaissance. Découvertes le lendemain, celles-ci ont été prises en charge par les secours. La plus âgée des deux, n'ayant pas pu être réanimée sur place, a été conduite à l'hôpital d'Agen, puis transférée à Bordeaux, où elle est décédée quelques heures plus tard. Prise en charge à Marmande, sa cousine de 14 ans est, elle, hors de danger.
Une enquête ouverte par le parquet d'Agen
Ce drame intervient moins de deux semaines après la mise en ligne de la seconde saison d'Euphoria, lancée le 9 janvier dernier aux États-Unis. Au moment de la diffusion, l'actrice principale du show, Zendaya, avait d'ailleurs pris la parole sur les réseaux sociaux pour mettre en garde l'audience jeune. "Je sais que je l'ai déjà dit, mais je veux répéter à tout le monde qu'Euphoria est destinée à une audience adulte, avait écrit la comédienne sur Instagram. Cette saison, peut-être encore plus que la précédente, est particulièrement poignante et traite de sujets qui peuvent être difficiles à regarder."
Selon La Dépêche du Midi, qui tient l'information du parquet d'Agen, une enquête a été ouverte lundi 24 janvier pour déterminer comment les deux cousines se sont procurées les médicaments fatals. Dans le même temps, une cellule psychologique a été mise en place au sein de la Cité scolaire de Fumel où la victime était scolarisée.
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