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Arts et People

Tuerie de Belhade : trois cadavres dans un relais de chasse calciné et une découverte perturbante à proximité

Novembre 1985, Belhade, trois personnes sont assassinées. Dans un relais de chasse bien connu de la région, les enquêteurs ont fait une découverte très perturbante. A Belhade, dans les Landes, s'est déroulé un terrible drame toujours entouré de mystères. Le 15 décembre 1985, trois corps ont été retrouvés dans un relais de chasse incendié, celui de deux hommes et d'une femme : le gérant, Jean-Claude Bennefon, sa compagne Lucienne Gousse et un employé, Michel Linder. Sur place lors de cette tuerie, la soeur du gérant du relais a entendu une voiture en pleine nuit puis plusieurs coups de feu et vu trois silhouettes, pressées de quitter les lieux alors que les flammes commençaient à se répandre. Les enquêteurs confirmeront que les trois victimes sont mortes d'une balle dans la tête, exécutées par des professionnels. Très vite, les soupçons se sont tournés vers Jean-Jacques Horvath, un ami de Jean-Claude Bennefon, et sa "bande". Le 28 mai 1986, les enquêteurs ont arrêté cinq suspects. Le juge d'instruction de l'époque, Christian Vennetier, les a rapidement inculpés d'assassinats et emprisonnés dans l'attente de leur procès. Au cours de leur enquête, les policiers ont découvert une sordide affaire de moeurs. Jean-Jacques Horvath, soupçonné d'être un proxénète, aurait recruté quatre hommes de main pour tuer Jean-Claude Bennefon qui aurait refusé de convertir son relais de chasse en lieu de prostitution. Mais durant leurs interrogatoires, les cinq suspects se sont murés dans le silence. En novembre 1989 au palais de justice de Mont-de-Marsan s'est ouvert leur procès. Pour ce triple meurtre, quatre des accusés ont été condamnés à la perpétuité, le cinquième à quinze ans de réclusion. Verdict annulé... puis confirmé Quelques années plus tard, un expert qui a témoigné dans ce procès a été condamné à son tour. Philippe Paysais d'Espagnac s'était fait passer pour un psychanalyste reconnu devant le tribunal... sans aucune qualification ! Le 5 décembre 1990, le tribunal de Périgueux l'a condamné pour escroquerie à trente mois d'emprisonnement dont douze avec sursis et à 100.000 francs d'amende. Les avocats des condamnés dans la tuerie de Belhade ont sauté sur l'occasion pour que l'affaire soit rejugée. En décembre 1991 donc, la Cour de Cassation a annulé le verdict de la Cour d'Assises des Landes avant que le procès ne se déroule de nouveau en février 1993 et confirme, peu ou prou, les peines initialement décidées.

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