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Sports

Tokyo 2021 : Coralie Lassource, une capitaine providentielle pour les Bleues du handball

Coralie Lassource est la capitaine de l'équipe de France de handball pour les JO. Nommée capitaine juste avant les JO, Coralie Lassource, ailière du Brest bretagne handball, s'est glissée naturellement dans le rôle. Vendredi, face à la Suède, elle espère guider ses coéquipières vers la finale du tournoi olympique. C'est le seul titre qui manque au handball féminin français. Guidées par Coralie Lassource, les handballeuses ont l'opportunité de s'approcher encore un peu plus de l'or olympique aux JO de Tokyo, vendredi 6 août, face à la Suède en demi-finale. L'ailière gauche martiniquaise, récemment nommée capitaine, est passée par Issy-Paris puis par le club hongrois d'Erdi avant d'atterrir à Brest où elle est également capitaine. Après une saison exemplaire en club, elle a désormais la lourde charge de mener les Bleues vers la victoire finale. Capitaine surprise Après le forfait de Siraba Dembélé-Pavlovic, capitaine depuis 2012, beaucoup auraient misé sur les cadres que sont Leynaud (36 ans, 235 sélections), Lacrabère (34 ans, 185 sélections) ou encore Pineau (32 ans, 250 sélections). Mais c'est finalement la "jeune" Coralie Lassource, 28 ans et 28 sélections avant les JO, que le sélectionneur Olivier Krumbholz a sorti de son chapeau. "Coralie est quelqu'un qui a une forte personnalité, même si elle est extrêmement discrète, ce qui peut paraître paradoxal", avait justifié Olivier Krumbholz. "Elle sait ce que c'est d'être capitaine puisqu'elle l'est en club, à Brest, et jusqu'à preuve du contraire, ça fonctionne très bien. Donc, pour moi, elle a toutes les qualités nécessaires pour réussir dans cette entreprise." "J’ai accepté cette proposition avec plaisir, c’est un honneur pour moi de succéder à Siraba (Dembélé-Pavlovic) car c’est une personne que je respecte énormément, c’est une femme incroyable et une personne emblématique dans cette équipe de France", avait alors expliqué Coralie Lassource Un tournoi convaincant "Le respect se gagne avant tout sur le terrain", aime à répéter la néo-capitaine. Guider le collectif par l'exemple, sa méthode a fonctionné cette année à Brest. Elle a mené le club breton vers la victoire en championnat de France, en Coupe de France et en finale de Ligue des champions. "Le brassard, c’est un symbole, mais l’unité c’est avant tout avant un travail d’équipe", note-t-elle. Les "Femmes de défi" ont connu un début de tournoi olympique difficile malgré leur statut de championnes du monde (2017) et d'Europe (2018). Elles ont connu trois premiers matches pénibles face à l'Espagne (défaite 28-25), la Suède (28-28) et la Russie (revers 28-27) avant de se sauver de manière convaincante face au Brésil (29-22). Une réaction d'orgueil avec la manière qui trouve peut-être sa source la veille dans une réunion de cohésion d'équipe où chacune des "battantes", l'autre surnom de l'équipe, a joué cartes sur tables. "La journée a été très productive. On a eu une réunion ensemble, beaucoup de choses se sont dites et c’est ce qui nous a permis d’être plus fortes. Je pense qu’elle restera gravée dans les mémoires de toutes les filles qui étaient présentes. C’est notre petit secret…", sourit Coralie Lassource, interrogée par Le Parisien. Le quart de finale fut une démonstration. Les Françaises n'ont pas laissé l'occasion aux Pays-Bas d'exister. Les Bleues ont pris à la gorge, parfois presque littéralement, les championnes du monde, sonnées par le retour de la défense intraitable qui a fait la réussite de cette équipe de France. Pour la demi-finale, les Françaises vont retrouver un "adversaire extrêmement dangereux", selon les mots d'Olivier Krumbholz, qu'elles connaissent bien : la Suède, qui n'a plus battu les Tricolores depuis 2014 et un match du tour principal de l'Euro. Et même lors de leur premier tour flageolant à Tokyo, les Françaises auraient pu s'imposer face aux Suédoises (28-28) sans un penalty manqué à l'ultime seconde. De quoi aborder la demi-finale avec le plein de confiance pour Coralie Lassource et ses coéquipières.

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