Tirs près des Champs-Elysées : deux ans de prison ferme pour l'homme qui a ouvert le feu sur des passants
Ce gérant d'une société de VTC était accusé d'avoir à plusieurs reprises tiré entre le 11 et le 19 septembre derniers, sur des passants avenue Georges V, près de la célèbre avenue parisienne.
L'homme qui avait tiré sur plusieurs passants avec une carabine à plomb à proximité des Champs-Elysées à Paris, en septembre dernier a été condamné dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 novembre à trois ans de prison, dont un avec sursis. Cette peine a été assortie de quinze ans d'interdiction de port d'arme et d'un mandat de dépôt.
Né en 1988, le Franco-russe Vadim G., gérant d'une société de VTC était accusé d'avoir à plusieurs reprises tiré entre le 11 et le 19 septembre, sur des passants avenue Georges V. Au moins quatre personnes avaient été touchées, la plus jeune d'entre elles, un homme de 19 ans, a été blessée à la cuisse près de l'artère fémorale droite provoquant 15 jours d'incapacité temporaire de travail (ITT). Le procureur avait requis cinq ans de prison, dont un avec sursis.
Arsenal d'armes dans l'appartement
Après une quatrième victime, les tirs avaient cessé dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 septembre. Les policiers avaient repéré un homme avec une carabine à lunette de précision sur l'épaule au quatrième étage d'un immeuble de l'avenue George V. Le suspect avait été rapidement interpellé. Lors de la perquisition, les enquêteurs avaient retrouvé dans l'appartement deux carabines à plomb, deux pistolets à air comprimé, plusieurs bombes lacrymogènes, des boîtes de plombs ainsi que des cibles.
Lors du procès, le suspect a reconnu être le détenteur des armes : "j'ai acheté deux carabines à plomb, une pour un cadeau d'anniversaire pour un ami, l'autre pour moi". Il a toutefois nié avoir tiré sur des personnes assurant n'avoir fait usage de son arme uniquement la nuit de son interpellation. "Je n'ai jamais visé personne. Mais mes amis présents, qui étaient ivres, auraient pu faire usage de l'arme sans que je ne le sache", s'est-il défendu.