Sophie Marceau : cette demande odieuse de Maurice Pialat à Gérard Depardieu pour le film Police !
En 1985, Sophie Marceau tourne le film Police, sous la direction de Maurice Pialat, et aux côtés de Gérard Depardieu. Un tournage brutal, dont elle garde un très mauvais souvenir...
Nous sommes en 2015 : dans les colonnes de Society, Sophie Marceau -qui cette année-là est membre du 68ème jury du Festival de Cannes- balance méchamment sur Gérard Depardieu : "C'est un prédateur Depardieu, il faut qu'il bouffe tout et tout le monde". L'actrice est remontée, et elle a ses raisons : elle lui reproche son comportement lors du tournage du film Police de Maurice Pialat, en 1985. En effet, le réalisateur aurait exigé de Gérard Depardieu qu'il lui assène de vraies claques. Une requête que le monstre du cinéma français aurait acceptée !
Pour le réalisateur, l'actrice de 18 ans qui lui a été imposée, n'est bonne que pour jouer des "nanards". Sur le tournage, il la malmène, lui crie dessus et la pousse à bout... Pourtant, Sophie Marceau fait le dos rond. Elle encaisse. Comme tout le monde ! Il faut dire que sur le tournage, l'ambiance est électrique entre tous les acteurs. Sandrine Bonnaire, révélation d'A nos amours, devait tenir le premier rôle, mais finalement elle va être reléguée au troisième plan pour incarner le rôle d'une prostituée, derrière la star de La Boum. Pendant ce temps, Richard Anconina se fait humilier par le réalisateur qui lui hurle : "tu es à chier, je n'ai jamais vu un acteur aussi nul que toi". Il quittera le plateau et ne reviendra que lorsque Maurice Pialat lui aura lu une lettre d'excuse publique. Une ambiance détestable qui va servir au film. En salles, Police fait 1,8 million d'entrées.
Gérard Depardieu et Sophie Marceau sont-ils en bons termes ?
S'il a, dans un premier temps, tout fait pour calmer le jeu, Gérard Depardieu a fini par se confier sans langue de bois dans les colonnes de Gala, en 2015, assurant n'être "ni touché, ni choqué" par les déclarations de Sophie Marceau. "Elle était très jeune quand on a tourné ce film avec Pialat, et c'est vrai qu'à l'époque, j'étais un peu prédateur. Et un peu con aussi", a reconnu l'acteur. Et de titiller à nouveau son ancien acolyte : "Pourquoi il n'y a que chez elle que l'on voit tantôt un sein, tantôt une culotte..." Une référence aux nombreuses mésaventures de la comédienne sur les marches de Cannes.
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