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Insolite et Faits divers

"Sécurité globale" : Gérald Darmanin réaffirme la volonté du gouvernement de garder l'article 24

La détermination de l'exécutif est intacte. Gérald Darmanin a réaffirmé mardi 16 mars devant le Sénat "toute la volonté" du gouvernement de conserver dans le texte"Sécurité globale" l'article 24 controversé, qui doit protéger les forces de l'ordre en opération. "L'article 24 a été débattu, beaucoup, dans les hémicycles et en dehors des hémicycles", a déclaré le ministre de l'Intérieur à l'ouverture de l'examen en première lecture par la chambre haute de la proposition de loi "Sécurité globale". "Je veux redire ici tout l'intérêt qu'il porte et je veux redire ici toute la volonté du ministère de l'Intérieur, du gouvernement, de garder une disposition qui n'a rien à voir avec l'article 18 de la loi dite 'séparatisme', pour pouvoir protéger les policiers et les gendarmes dans des opérations de police", a-t-il poursuivi. Un amendement sur un nouveau délit au Sénat Dans sa version votée par l'Assemblée nationale, qui a provoqué une levée de boucliers chez les journalistes, l'article 24 modifie la loi de 1881 sur la liberté de la presse pour réprimer la diffusion "malveillante" d'images des forces de l'ordre. Les sénateurs ont choisi en commission d'abandonner toute référence à la loi de 1881, pour créer dans le code pénal un nouveau délit de "provocation à l'identification". Gérald Darmanin a indiqué s'en remettre à la "sagesse" des parlementaires "pour pouvoir avoir la meilleure rédaction possible". "Ce débat appartient désormais aux chambres", a-t-il déclaré, insistant toutefois sur la nécessité de garder "le but, essentiel, légitime, important" qui est de "protéger nos policiers et nos gendarmes dans leurs actions". "Le policier n'est jamais un ennemi" "Le policier n'est jamais un ennemi", a encore affirmé le ministre de l'Intérieur, à propos de l'article prévoyant que les policiers et gendarmes armés en dehors de leurs heures de service doivent être autorisés dans les établissements recevant du public. "Et je n'oublierai jamais que lorsque la barbarie frappe, elle frappe aussi là où on fait la fête", a-t-il ajouté, ravivant la mémoire de l'attentat contre le Bataclan le 13 novembre 2015. Plus globalement, le ministre a défendu "une proposition de loi importante qui va renforcer considérablement la confiance qu'a la nation dans ses forces de l'ordre".

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