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Insolite et Faits divers

Scène de crime TV, la première plateforme dédiée aux faits divers : "C'est plus qu'une niche"

Le faits-divers a désormais sa plateforme de streaming. Elle s’appelle Scène de crime TV et est lancée par la société de production Phare Ouest d’Arnaud Poivre d’Arvor et Sébastien Brunaud pour 5,99 euros par mois sans engagement. Elle démarre mardi 15 juin avec quelques 60 heures de contenus allant du documentaire (parfois inédit) au témoignage, en passant par des entretiens exclusifs de proches de victimes ou de suspects (comme Christine Dupont de Ligonnès, la sœur de l’homme le plus recherché de France), ou des souvenirs d’avocats et de médecins légistes. "On s’appuie sur l’appétence et le succès populaire de ce genre d’émissions depuis de nombreuses années, mais aussi sur le catalogue de la société Phare Ouest, spécialisée dans ce type de programmes, explique Arnaud Poivre d’Arvor.  "Le fait divers c’est plus qu’une niche, on espère toucher un large public : les passionnés de faits-divers et pourquoi pas aussi les policiers, les gendarmes et les magistrats qui nous font souvent de bons retours sur les émissions que l’on produit, développe Arnaud Poivre d’Arvor. On est sur un positionnement assez haut de gamme avec des programmes de qualité". Une médiatisation qui permet de relancer l'investigation On trouve par exemple sur la plateforme les numéros de Non Elucidé , l’émission qu’il incarne sur RMC Story avec l’ancien grand flic Jean-Marc Bloch. Consacrée aux cold cases, elle a permis de relancer plusieurs affaires criminelles. "Une affaire a même été élucidée grâce à deux témoignages qui ont permis d’identifier un individu et on en est très fiers", note Arnaud Poivre d’Arvor. France 2, d’ailleurs, repris le concept avec Au bout de l’enquête : la fin du crime parfait ?, tandis que M6 vient de lancer Appel à témoins pour mobiliser les téléspectateurs sur des dossiers restés sans réponse. "Tout ce qui peut contribuer à sortir des affaires criminelles de l’impasse est une bonne initiative, insiste Arnaud Poivre d’Arvor. Jacques Pradel l’a fait en son temps. On est régulièrement sollicités par des familles ou par des avocats de familles qui cherchent des réponses et demandent une médiatisation parce que c’est ce qui permet souvent de relancer les investigations".

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