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Scandale de Cambridge Analytica : Facebook a conclu un accord de principe dans le cadre du procès

Des utilisateurs de Facebook accusent le réseau social d'avoir enfreint les règles de protection de la vie privée en partageant leurs données à des tiers, dont la firme Cambridge Analytica.  Facebook a conclu un accord préliminaire dans le procès réclamant des dommages et intérêts au réseau social pour avoir laissé des tiers, dont la société Cambridge Analytica, avoir accès aux données privées des utilisateurs. Selon un document judiciaire déposé vendredi 26 août auprès d'un tribunal de San Francisco, Facebook soumet le projet d'un "accord de principe" et demande la suspension des procédures pour 60 jours "afin de finaliser l'accord par écrit et de le présenter au tribunal". Le réseau social ne précise pas le montant ni les termes de cet accord dans ce procès en nom collectif. Interrogée par l'AFP, Meta (nouveau nom donné au groupe détenant Facebook en 2021), la maison mère de Facebook, a répondu "ne pas avoir de commentaire à faire pour l'heure". L'accord intervient alors que le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, et sa directrice générale, Sheryl Sandberg, qui a annoncé sa démission en juin après 14 ans dans l'entreprise, devaient témoigner devant la justice en septembre, dans le cadre de ce scandale. Les données de 87 millions d'utilisateurs collectées Dans une procédure initiée en 2018, des utilisateurs de Facebook accusaient le réseau social d'avoir enfreint les règles de protection de la vie privée en partageant leurs données à des tiers, dont la firme Cambridge Analytica, liée à la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016. >> Etats-Unis : on vous explique comment la campagne de Trump a utilisé les données de millions d'utilisateurs Facebook Cambridge Analytica, qui a fermé depuis, avait collecté et exploité, sans leur consentement, les données personnelles de 87 millions d'utilisateurs de Facebook, auxquelles la plateforme lui avait donné accès. Ces informations auraient été utilisées pour élaborer un logiciel utilisé pour orienter le vote des électeurs américains en faveur de Donald Trump. En juillet 2019, les autorités fédérales ont imposé à Facebook une amende de 5 milliards de dollars pour avoir "trompé" ses utilisateurs et lui ont imposé un contrôle indépendant de sa gestion des données personnelles. 

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