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Arts et People

"Je ne pouvais plus dormir..." : des séances d'épilation tournent mal pour une dizaine de femmes

1/6 - Épilation A Angers, dans le Maine-et-Loire, une femme a été victime de brûlures graves après avoir participé à des séances d'épilation définitive dans un institut Après avoir participé à des séances d'épilation définitive dans une grande enseigne française, plusieurs femmes ont constaté être victimes de traces ou de brûlures. Une action en justice pourrait être engagée pour alerter sur les risques de ce type d'épilation. Un soin des jambes qui tourne mal. Ce lundi 24 octobre, Ouest-France a rapporté le témoignage d'Élise, un femme victime de brûlures graves après avoir participé à des séances d'épilation définitive dans un institut d'Angers, dans le Maine-et-Loire. Dans le même temps, plusieurs autres femmes ont également assuré dans un groupe Facebook avoir été victimes d'épilations manquées, voir dangereuses. SelonBFMTV, plus d'une dizaine de femmes auraient ainsi émis le souhait de porter plainte contre l'enseigne Dépil Tech, l'un des géants du secteur, où elles ont toutes connu une mésaventure. Certaines d'entre elles, comme Élise, ont même été brûles au deuxième degré. "Je crains que les marques restent définitivement" Les faits remontent au début ce l'année 2022. Après une première séance qui s'est déroulée normalement, Élise a confié avoir eu des premières brûlures lors de sa deuxième séance en juin dernier. Mais c'est lors d'une troisième séance, au mois de septembre, qu'elle a été victime d'importantes souffrances. "Ça me brûlait énormément. On m'a demandé si ça chauffait comme si on me passait un fer à repasser sur la jambe, avant de réduire l'intensité pour l'autre jambe. J'avais mal, mais je faisais confiance", a expliqué la jeune femme auprès de os confères de Ouest-France, avant d'ajouter : "J'avais hypermal. Je ne pouvais plus dormir". Élise s'est donc rendue chez un médecin qui a confirmé qu'elle avait été brûlée au second degré. Depuis un mois, la jeune femme a donc dû se soigner avec du gras, des crèmes ou des bande mais "les marques sont encore visibles. Je crains que ça reste définitivement", s'inquiète-elle. Si elle n'a pas encore porté plainte, Élise a tout de même pris contact avec une avocate. "C'est grave, c'est de l'incompétence", a-t-elle déploré dans le quotidien régional. D'après un dermatologue contacté par BFMTV, le bronzage d'Élise pourrait être à l'origine du dysfonctionnement de l'épilation. "La patiente a présenté un bronzage qui n'a pas été détecté par la personne qui l'a traité (...) donc cela provoque une épidermolyse, c'est-à-dire une destruction de l'épiderme qui contient le bronzage, le pigment", a expliqué le spécialiste.

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