"C'est fini !" : Raphaël Glucksmann, le compagnon de Léa Salamé, prend une décision radicale
Dans l'émission C Politique, dimanche 9 octobre 2022, Raphaël Glucksmann, le compagnon de Léa Salamé, a annoncé avoir pris une décision difficile pour rester en phase avec ses engagements politiques et ses valeurs.
Raphaël Glusksmann est un homme engagé et l'a une nouvelle fois prouvé. Sur le plateau de C Politique, dimanche 9 octobre 2022, le compagnon de Léa Salamé a expliqué le coeur lourd qu'il devait, progressivement, tirer un trait sur le Paris Saint-Germain, son club de coeur depuis sa plus tendre enfance. La raison : le Qatar. Il était interrogé sur les nombreux appels aux boycotts de la Coupe du monde qui se déroulera dans le pays entre le 20 novembre et le 18 décembre 2022. Pour rappel, le Qatar est le pays propriétaire du club parisien. "Est-ce que vous ne regardez plus les matchs du PSG, est-ce que vous n'allez pas regarder le Coupe du monde, est-ce que vous n'allez plus au Parc des Princes ?", l'a interrogé Thomas Snégaroff.
"Je ne vais pas mentir. Je n'ai pas complètement arrêté de regarder les matches du PSG, mais c'est pour moi un trouble permanent, a confié le co-fondateur de l'association Études Sans Frontières. C'est mon club d'enfance. J'ai toujours rêvé que le PSG ait les meilleurs joueurs du monde, même quand on luttait pour éviter la relégation. On se disait: 'Un jour, peut-être, on aura une équipe super forte'. Et là, je ne peux plus être fan, c'est fini." Il ne peut plus fermer les yeux même s'il reconnaît que c'est agréable de regarder le PSG jouer au football. Ses engagements politiques et ses valeurs prennent le dessus pour son amour de ce sport. "Ils recrutent Messi, machin, tout ça, ok. Que voulez-vous que je fasse, que je dise c'est génial, merci ? Cela me met dans une situation complètement bizarre", a-t-il poursuivi.
Raphaël Glucksmann n'appelle pas au boycott de la Coupe du monde au Qatar
Malgré tout, il n'appelle pas au boycott de la Coupe du monde parce qu'il lui même assure qu'il ne pourra pas ne pas regarder les matches. Il préfère être honnête. "Je ne vais pas dire que je ne vais pas regarder un match, ce n'est pas vrai. Parce que je sens que je ne tiendrai pas." Il pense également aux joueurs qui se préparent durant des années pour cette compétition. Il ne veut pas les pénaliser. Selon lui, ils ne sont pas responsables des choix de la Fifa. "On ne peut pas faire peser sur les joueurs de foot les responsabilités que ne prennent pas les dirigeants. Les joueurs de foot, ils jouent au foot."
Aujourd'hui, il estime qu'il faut mener un combat contre les grandes instances comme le Comité International Olympique (CIO) ou la FIFA. Selon lui, il y a trop de corruption à l'intérieur. "On sait qu'il y a des histoires de corruption dans l'attribution de ces compétitions officielles", a lancé le député européensans prendre de gants. Des déclarations qui ne devraient pas plaire aux principaux intéressés. En attendant, le Qatar ne cesse d'être attaqué de tous les côtés concernant la manière dont la compétition sportive a été organisée.