Procès du 13-Novembre : nouvelle suspension d'une semaine après la contamination au Covid-19 d'un accusé
Farid Kharkhach, l'un des 11 accusés comparaissant détenus à ce procès, a été testé positif après avoir présenté des symptômes du Covid-19 à l'audience jeudi.
Le coronavirus continue de perturber la justice. Le procès des attentats du 13-Novembre, ouvert depuis près de huit mois et déjà interrompu plusieurs fois à cause du Covid-19, a de nouveau été suspendu vendredi 6 mai pour une semaine en raison d'un nouveau cas de contamination de l'un des accusés. "Un accusé est à son tour atteint par le Covid. En l'état de la procédure actuelle, il n'est pas possible de siéger", a expliqué le président. "Dura lex, sed lex ("la loi est dure, mais c'est la loi", NDLR)", a-t-il commenté.
"On ne va pas pouvoir tenir cette audience aujourd'hui, ni la semaine prochaine", a annoncé le président de la cour d'assises spéciale de Paris, Jean-Louis Périès, vendredi à la reprise de l'audience. Celle-ci reprendra "normalement le 17 mai à 12h30", a-t-il annoncé.
L'accusé est "confus"
Farid Kharkhach, l'un des 11 accusés comparaissant détenus à ce procès, a été testé positif après avoir présenté des symptômes du Covid-19 à l'audience jeudi. Le Belgo-Marocain de 39 ans est "confus" pour les parties civiles qui devaient témoigner, a assuré l'une de ses avocates, Fanny Vial.
Cette nouvelle interruption intervient au troisième jour d'une nouvelle série d'auditions de quelque 90 parties civiles, des rescapés des attaques jihadistes qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis ou des proches endeuillés des victimes.
La cour devait ainsi normalement entendre, lundi et mardi prochains, les membres du groupe américain Eagles of Death Metal, dont le concert au Bataclan le soir du 13 novembre 2015 avait été brusquement interrompu par les tirs de Kalachnikov. Leurs auditions sont repoussées à une date ultérieure.