Présidentielle : l'ancien ministre LR Éric Woerth annonce son soutien à Emmanuel Macron
L'ancien ministre Les Républicains Éric Woerth a annoncé, le 9 février 2022, qu'il soutenait Emmanuel Macron à l'élection présidentielle plutôt que la candidate de son parti, Valérie Pécresse.
Ancien ministre du Budget et actuel président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, Éric Woerth, député Les Républicains, a annoncé mercredi qu'il soutenait Emmanuel Macron à la présidentielle plutôt que la candidate de son parti, Valérie Pécresse.
L'ancien ministre sarkozyste Éric Woerth (LR) a annoncé qu'il soutiendrait Emmanuel Macron plutôt que Valérie Pécresse pour la présidentielle, estimant que l'actuel président est "le mieux à même de défendre l'intérêt de la France et des Français", dans une interview publiée mercredi 9 février, dans Le Parisien.
"Ce n'est pas une question personnelle mais je n'adhère pas au discours de LR" qui décrit une France "nostalgique, recroquevillée sur elle-même", a ajouté Éric Woerth, par ailleurs président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, pour qui "un second mandat d'Emmanuel Macron serait une chance pour la France, comme ça aurait été le cas pour Nicolas Sarkozy".
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L'ancien ministre juge sévèrement la campagne de Valérie Pécresse, qu'il accuse de "n'être obnubilée que par l'islamisme radical, même si c'est fondamental". "Il y a une forme de course-poursuite entre les candidats sur les sujets sécuritaires, qui sont importants, mais ne peuvent à eux seuls constituer un projet global. J'ai trouvé que ma formation politique, dont je suis membre depuis 1981, a dérivé", juge-t-il.
Le patron de LR demande le départ d'Éric Woerth
Le président des Républicains, Christian Jacob, a rapidement réagi, affirmant à l'AFP qu'Éric Woerth ne pouvait "en aucun cas" rester membre du parti, et lui a demandé de quitter la présidence de la Commission des finances de l'Assemblée nationale.
"Il y a un minimum de dignité à avoir envers ceux qui ont toujours été à ses côtés", a affirmé Christian Jacob, qui a fait part de "beaucoup de déception et de regret". Mais "il faut relativiser : Éric Woerth est un parlementaire en fin de carrière" et "ses affaires judiciaires ont sans doute pesé" dans sa décision, a-t-il ajouté.
Avec AFP