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Près de 30 000 personnes attendues en France dans des manifestations contre les violences policières

Des manifestations sont prévues samedi dans plusieurs villes de France à l'appel de l'extrême gauche et diverses organisations "contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques". Selon une note du renseignement territorial consultée par l'AFP, 24 000 à 30 000 participants sont attendus lors de cet événement. Des policiers français montent la garde face à des militants du "convoi de l'eau" devant l'agence de l'eau Loire-Bretagne à Orléans, dans le centre de la France, le 25 août 2023. Environ 30 000 personnes sont attendues samedi 23 septembre dans plusieurs villes de France lors de manifestations "contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques", à l'appel de l'extrême gauche et diverses organisations, sous haute surveillance des forces de l'ordre. Selon une note du renseignement territorial, consultée par l'AFP, 24 000 à 30 0000 participants, pour 116 marches unitaires sur tout le territoire, sont attendus lors de cet événement lancé à l'initiative d'une centaine d'organisations syndicales, politiques et autres collectifs de quartiers populaires. Des risques de troubles à l'ordre public sont mentionnés à Gap (Hautes-Alpes), Rennes (Ille-et-Vilaine), Lille (Nord), Dijon (Côte-d'Or), Vandoeuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), Angers (Maine-et-Loire), Caen (Calvados), Angoulême (Charente), Tulle (Corrèze), Toulouse (Haute-Garonne), Grenoble (Isère), Bordeaux (Gironde), Saint-Étienne (Loire), Le Puy-en-Velay (Haute-Loire), Pau (Pyrénées-Atlantiques) et Villeurbanne (Rhône). Le renseignement territorial évoque également des risques de troubles à Nice (Alpes-Maritimes), où un rassemblement antidrogue à proximité de la marche unitaire est organisé par l'ultra-droite. Des affrontements sont ainsi à craindre avec l'ultra-gauche, précise la note. "Un peu plus de 1 000 policiers" mobilisés à Paris Le ministère de l'Intérieur a mobilisé pour cette journée – marquée également par la présence du pape François à Marseille, après une visite d'État de trois jours du roi Charles III et de la reine Camilla – entre 130 et 135 unités de force mobile, soit au total 30 000 policiers et gendarmes. À Paris, "un peu plus de 1 000 policiers seront mobilisés", a dit le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, samedi matin sur FranceInfo.  Gérald Darmanin a adressé vendredi une lettre de soutien aux policiers et gendarmes et envoyé un télégramme aux préfets, dont l'AFP a eu copie, les appelant à "faire preuve d'une vigilance particulière concernant ces rassemblements", de prendre un arrêté d'interdiction si nécessaire et de signaler les messages "porteurs de slogans insultants et outrageants à l'endroit des institutions de la République, de la police et de la gendarmerie susceptibles de tomber sous le coup de la loi". Vendredi la préfecture de la Vienne a saisi le procureur de Poitiers pour "injure publique" pour une affiche annonçant une manifestation contre les violences policières qui associait une croix gammée au logo de la police nationale. À Paris, 3 000 à 6 000 personnes sont attendues, dont 200 à 400 à risques, selon une source policière, pour une marche qui partira à 14 h 30 de la Gare du Nord, dans le nord-est de la capitale. La Techno Parade défilera également dans les rues de Paris, entre Denfert-Rochereau, rive gauche, et la place de la Nation. En 2022, ils étaient 250 000 à avoir fait la fête au son de la musique électronique, selon les organisateurs. Avec AFP

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