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Arts et People

"Peut-être que les victimes sont trop consentantes ?" : quand Carla Bruni évoque le #MeToo dans la musique

Auprès du magazine Paris Match, en kiosques ce jeudi 13 janvier, Carla Bruni-Sarkozy a glissé un commentaire plein d'ironie au sujet du mouvement #MeToo et de son absence dans le monde de la musique. En 2017, plusieurs actrices dont Rose McGowan ou encore Ashley Judd ont cédé la voie à un hashtag devenu mouvement planétaire : #MeToo. Mais si le cinéma et même la mode ont été frappés de plein fouet par cette levée de bouclier féministe, le monde de la musique, lui, y a été imperméable. "Il n'y a pas eu de #MeToo dans la musique", résume ainsi Carla Bruni-Sarkozydans les colonnes du magazine Paris Match ce jeudi 13 janvier, "ça ressemble bien au monde de la musique." La chanteuse accompagne ses propos d'un rire. Un rire jaune ? "Il doit pourtant y avoir des prédateurs comme dans les autres milieux. Je ne sais pas pourquoi cela n'est jamais sorti", a-t-elle poursuivi. L'ex-Première dame glisse alors un commentaire plein d'ironie, laissant sans doute croire qu'elle en sait bien plus qu'elle ne le fait paraître. "Peut-être que les victimes sont trop consentantes ?", a-t-elle ajouté. Mais s'il faudra peut-être attendre avant que le mouvement #MeToo ne s'implante dans le monde musical, Carla Bruni-Sarkozy estime et espère que cette mobilisation "intimide désormais les prédateurs." Elle laisse cependant place au doute : "je ne sais pas si ça va marcher. Et peut-être qu'il protège un petit peu les plus fragiles." Carla Bruni : "je n'ai jamais subi d'agression" Cependant, si certains estiment que le harcèlement de rue - comme le sifflement d'une femme de la part d'un individu qu'elle ne connaît pas - est un acte à condamner, Carla Bruni-Sarkozy, elle, semble avoir un avis différent. "Je ne trouve pas que cela soit une agression", a-t-elle expliqué. Et de tempérer : "mais comme je n'ai jamais subi d'agression, je suis mal placée pour parler de tout cela." Pourtant, face au PDG de LVMH Sydney Toledano, lors d'un défilé qui a eu lieu au mois de février 2020, elle avait tenté un rapprochement qui a fait polémique entre le coronavirus et le féminisme, dont le mouvement#MeToo découle. "On est de la vieille génération nous. On n'a peur de rien, on n'est pas féministe, on ne craint pas le coronavirus, NADA !", a-t-elle lancé. Quelques mois plus tard, en pleine promotion pour son single baptisé Quelque chose, elle s'est ravisée : "Ce mouvement est moins de ma génération, mais il est très libérateur et très important. Moi je n'ai pas un tempérament de militante, mais j'admire le féminisme." Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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