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Arts et People

Orne : il avoue avoir étranglé sa femme avec le fil du téléphone, elle est recherchée 33 ans après

Un sexagénaire a avoué avoir tué sa femme 33 ans après les faits. Il dit lui avoir donné la mort en l'étranglant avec le fil du téléphone fixe. Des recherches sont en cours, depuis le 28 juin 2022, dans un village de l'Orne pour retrouver son cadavre. Les habitants de La Chapelle-Souëf, dans l'Orne, sont sous le choc. Vers 7 h du matin, le 28 juin 2022, des gendarmes, des spéléologues et des anthropologues ont débarqué dans leur village de 250 âmes à la recherche d'un cadavre. Celui d'une femme tuée par son compagnon voilà 33 ans. "Environ quarante gendarmes sont déployés sur le terrain ", a déclaré le lieutenant-colonel Franck Piédagnel, du Groupement de la gendarmerie de l'Orne, au journal Ouest-France. Le suspect de 62 ans a été mis en examen fin mai pour enlèvement et séquestration après avoir finalement avoué les faits. Âgé de 29 ans au moment des faits, l'auteur présumé des faits a reconnu dans un témoignage exclusif à Ouest-France avoir étranglé sa compagne dans le lit, une nuit de 1989, avec le fil du téléphone fixe. Il a ensuite expliqué s'être débarrassé du corps le lendemain matin en allant au travail. Il dit avoir jeté "le cadavre couvert d'un drap dans une marnière, sorte de cavité souterraine de son village" avant d'ajouter : "Je suis revenu huit jours plus tard pour cacher le corps en jetant des plaques de tôles par-dessus". La cavité, creusée à l'époque pour extraire de la craie, a depuis été rebouchée par de la terre et fait désormais partie d'un champ. L'auteur présumé des faits : "j'ai honte et je m'en veux" "J'assume mes actes, j'ai honte et je m'en veux", a confié le retraité au quotidien régional qui révèle que "personne n'a jamais signalé" la disparition de sa compagne. Pour justifier cette absence soudaine, il décide à l'époque de monter une histoire de toutes pièces, expliquant que la mère de deux enfants de 3 ans et 6 mois avait tout plaqué pour suivre un autre homme. Mais en 2019, sa fille a commencé à lui poser des questions plus poussées sur les raisons exactes du départ précipité de sa mère. "Je n'étais pas prêt à dire toute la vérité, mais j'ai dit des choses. C'est de là que tout est parti", a détaillé le père de famille qui coopère désormais avec les enquêteurs : "J'espère qu'ils vont le retrouver. Grâce à l'ancien emplacement d'une barrière, j'ai donné des indications assez précises."

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