Olivier Véran : cette exigence du ministre qui a fâché Elise Lucet
De passage sur les ondes d'Europe 1 ce mercredi 1é janvier, Elise Lucet a révélé une exigence d'Olivier Véran qui l'aurait profondément agacée.
"On ne fait pas de la communication ministérielle", a souligné Elise Lucet. Ce mercredi 12 janvier, la journaliste est intervenue dans Culture Médias sur Europe 1 pour faire la promotion du nouveau numéro de Cash Investigation, à retrouver sur France 2 le 13 janvier 2022. Un épisode titré Liberté, santé, inégalités qui tend à révéler que des cliniques et des hôpitaux opèrent sans les autorisations qui leur sont nécessaires. Le combat d'un certain Olivier Véran, avant même qu'il ne devienne ministre des Solidarités et de la Santé. L'ex-député a notamment fait voter un amendement en 2018 visant à sanctionner les hôpitaux et demandant le remboursement des opérations. Un amendement qui ne serait malheureusement pas appliqué à ce jour. Quel meilleur intervenant pour l'animatrice ?
Seul hic, et comme elle l'a expliqué à Philippe Vandel, Olivier Véran a refusé de se confier à Elise Lucet, à condition que l'interview soit en direct. Une façon pour lui de donner du fil à retordre à celle qui est considérée comme la bête noire des puissants ? Quoi qu'il en soit, cette exigence a eu le don d'ulcérer la journaliste. "Je trouve que demander à un journaliste de faire du direct alors qu'il n'y en a pas dans l'émission, ce n'est pas possible", a-t-elle vociféré dans Culture Médias. "Nous, on a fait des demandes à tous les ministres de tous les gouvernements. Tous les ministres nous ont répondu. Aucun d'entre eux ne s'est plaint du montage de ses propos."
Elise Lucet : "nous, on fait du journalisme"
Pour elle, la demande d'Olivier Véran met en péril le rôle de tout journaliste. "Excusez-moi, mais on ne fait pas de la communication ministérielle. Oui le journaliste a un regard décisionnaire sur le montage. C'est tout à fait normal (...) Nous, on fait du journalisme, on veut informer les citoyens qui se trouvent en face de nous", a donc rappelé Elise Lucet. Et si elle peut comprendre que le ministre ait emploi du temps surchargé, notamment à l'heure de la crise sanitaire, elle aurait souhaité qu'il prenne "une demi-heure" pour répondre aux inquiétudes et interrogations des citoyens. "Il aurait pu simplement répondre aux patients. Il faut arrêter de dire qu'on répond à Élise Lucet", a-t-elle ajouté.
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