Océane, une jeune femme de 21 ans, se suicide après avoir subi son troisième viol
Océane Bourdin s'est suicidée le 21 juin dernier après trois viols. Un de ses amis est impliqué dans sa descente aux enfers. Son père a raconté ce qu'elle a vécu à CNEWS.
Un véritable cauchemar. Le mois de juin dernier, Océane Bourdin, 21 ans, est morte dû à un suicide. La malheureuse qui a été victime de viols s'est ôtée la vie. Selon CNEWS, elle aurait été violée par l'un de ses amis. "Une descente aux enfers", telle est la définition du père de la victime, Yvan Bourdin, quand il a témoigné à CNEWS. "Elle a dit qu'elle ne supporterait pas une confrontation avec lui", a confié le père endeuillé.
Cette histoire horrible a commencé en février alors que l'étudiante en œnologie à Beaune, Côte d'Or, s'est rendue à une soirée avec un de ses amis. Cet ami qui était aussi son camarade de classe l'a suivi chez elle alors qu'elle était saoule, selon le média. Océane Bourdin aurait repoussé ses avances, alors il aurait attendu qu'elle s'endorme pour pouvoir la violer, rapporte Cnews. Océane Bourdin l'aurait suppliée d'arrêter, mais en vain. Selon le père, Yvan Bourdin, sa fille se serait confiée à eux et avait même déclaré qu'elle "ne supportait pas une troisième affaire". En effet, Océane Bourdin aurait été violée trois fois par différents individus.
Elle a porté plainte, mais sans succès
Selon le récit du père, Océane Bourdin aurait porté plainte en début mai puisqu'elle semblait aller mieux. Elle a également confié à son père qu'elle était d'accord pour aller porter plainte. Seulement, les choses ne se sont pas passées comme elle l'escomptait, affirme le père. "Elle est revenue décomposée, encore plus dépressive que le lendemain du viol", confie ce père de famille.
"Le policier ayant reçu Océane lui a expliqué qu'en l'absence de preuves ou d'aveux, ce serait sa parole contre celle de l'agresseur", rapporte Cnews. Il s'agit d'un choc majeur qui a découragée la jeune femme. Lors de l'absence de ses parents, en juin dernier, Océane Bourdin a ingéré une dose mortelle de médicaments. "Je suis morte depuis le 10 février (date du viol), vous n'auriez rien pu faire pour moi", avait-elle écrit sur une note adressée à ses parents.