Nordahl Lelandais condamné : le verdict au procès du meurtre d'Arthur Noyer est tombé
Au terme de sept jours de procès, Nordahl Lelandais, accusé du meurtre du jeune caporal Arthur Noyer, a écopé d'une peine de 20 ans de réclusion criminelle.
Le verdict est tombé. Mardi 11 mai, Le procureur de la République de Chambéry, Thierry Dran, a prononcé la peine que devra purger Nordahl Lelandais pour le meurtre du caporal Arthur Noyer, survenu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017, à Chambéry. En dépit des efforts de son avocat, Maître Alain Jakubowicz, l'accusé écope d'une peine de 20 ans de réclusion criminelle. Les jurés sont parvenus à ce verdict au terme de sept jours de procès, dont le coup d'envoi a été donné le 3 mai dernier devant la cour d'assises de la Savoie à Chambéry. Au matin du 11 mai, l'avocate générale avait requis la peine maximale de 30 ans de réclusion criminelle assortie d'une période de sureté des deux tiers et d'un suivi socio-judiciaire de 10 ans.
Tout au long de son procès, Nordahl Lelandais a plaidé la mort accidentelle, affirmant lors de son premier passage à la barre avoir "donné la mort à Arthur Noyer, mais sans vouloir la lui donner". Inébranlable autant face à ses proches que face aux parents de la victime, Cécile et Didier Noyer, l'ancien maître-chien a répété son discours durant sept longues journées, assurant n'avoir donné à Arthur Noyer qu'une simple gifle ayant résulté en sa mort.
Procès Maëlys en 2022
Nordahl Lelandais purgera sa peine à la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), où il est incarcéré depuis le jour de son arrestation, le 30 novembre 2017. Courant 2022, il sera également jugé pour le meurtre de la petite Maëlys, enlevée dans la nuit du samedi 26 août au dimanche 27 août 2017 alors qu'elle assistait avec sa famille à une fête de mariage. Le corps de l'enfant avait été découvert le 14 février 2018 dans le massif de la Chartreuse, quelques heures après les aveux de Lelandais. Là encore, l'ancien militaire affirme avoir assommé la fillette sans vouloir lui donner la mort. Les enquêteurs s'intéressent néanmoins de très près au profil de l'ancien militaire, et cherchent aujourd'hui à déterminer son implication potentielle dans d'autres affaires de disparitions survenues dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, entre 2011 et 2017.
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