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Arts et People

Nathalie Saint-Cricq sans tabou : elle dévoile son salaire net à France Télévisions

Cash, Nathalie Saint-Cricq n'a pas hésité à révéler le montant de son salaire net en tant que cheffe du service politique de France 2. Qui gagne combien ? C'est un sujet qui passionne les foules. Pourtant, très peu sont prêts à révéler le montant de leurs fiches de paie. "Je gagne ma vie mais il faut diviser par cinq ou sixpar rapport à un prime sur TF1...", lâchait récemment Laurence Boccolini qui officie désormais sur France 2. Mais cette confidence est loin de donner un ordre d'idée de salaire aux lecteurs. Nathalie Saint-Cricq, elle, se la joue beaucoup plus cash. Invitée du nouvel épisode du podcast Politalksdiffusé ce mercredi 22 juin, la journaliste politique n'a pas hésité à dévoiler ce qu'elle touche. "Je gagne 5 600 euros net", lâche-t-elle, sans tabou. Un salaire conséquent mais qui prend en compte à la fois son poste - Nathalie Saint-Cricq est tout de même cheffe du service politique de France 2 - ainsi que son ancienneté au sein du groupe, puisqu'elle précise en effet avoir "à peu près 35 ans d'ancienneté". En revanche, elle ne perçoit pas un centime de plus. Pas même lors des soirées électorales qui s'achèvent au bout de la nuit. Ni lorsqu'elle est sur les ondes de France Inter. "Par exemple, voyez, je travaille à France Inter gratuitement le dimanche. Je n'ai jamais eu de primes. On n'a pas de prime de soirée électorale, ni d'émission", affirme la mère de Benjamin Duhamel. Et contrairement à ce que certains détracteurs peuvent suggérer, il est impossible de corrompre un journaliste politique. Nathalie Saint-Cricq "énervée" : "Comment on pourrait nous acheter ?" "L'idéal serait (...) qu'on dénoue un certain nombre de fantasmes, qu'on dise combien on gagne, qu'on raconte qu'on n'a même pas le droit de recevoir un bouquet de fleurs ou une bouteille de champagne de quelqu'un", raconte la compagne de Patrice Duhamel, avant d'insister : "On a interdiction absolue de le faire, je parle dans le service public". Un point qui lui tient particulièrement à cœur et sur lequel la collègue de Léa Salamé voulait "attirer l'attention". "Parce que c'est un truc qui m'énerve assez souvent sur la complaisance des journalistes politiques. On n'est jamais acheté, d'abord on n'a pas le droit d'être acheté, ensuite je ne vois pas comment on pourrait nous acheter", s'insurge-t-elle. Voilà qui devrait faire taire bien des mauvaises langues.

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