Mort de la boxeuse Julie Le Galliard à 31 ans : ses proches dévastés racontent sa terrible fin de vie
L'ancienne championne de France de boxe Julie Le Gaillard, est morte ce dimanche 14 novembre, des suites de la Covid-19. Doublement vaccinée contre le virus, la jeune femme âgée de 31 ans, souffrait également d'une maladie immunodépressive, comme l'ont confié ses proches dans Le Parisien.
Le monde de la boxe encore meurtri par la disparition de Julie Le Gaillard. Ce dimanche 14 novembre, l'ex championne de France des poids plumes, est décédée de la Covid-19, après avoir lutté pendant plusieurs semaines à l'hôpital. La jeune femme de 31 ans était pourtant doublement vaccinée et militait pour le vaccin, comme le rapporte Le Parisien ce mardi 16 novembre. Mais Julie Le Gaillard souffrait aussi d'une déficience génétique, une maladie immunodépressive.
"Julie avait un mental de guerrière mais peu de gens savaient la faiblesse de son corps", a réagi son amie, la boxeuse Anne-Sophie Mathis dans Le Parisien. Des tests médicaux et sanguins avaient en effet laissé apparaître un taux de globules insuffisant dans son organisme. Le vaccin n'est donc pas la cause de son décès : "Julie est apaisée de la douleur et de la peur après ses deux longs mois interminables", a ajouté Anne-Sophie Mathis.
"Julie a traversé les deux derniers mois de sa vie dans des conditions très compliquées"
Après avoir ressenti des problèmes respiratoires, Julie Le Gaillard a été admise à l'hôpital où elle a passé deux mois dans les services de réanimation. "Julie a tout de suite eu des complications liées au Covid, rapporte un de ses proches au Parisien. Il a fallu l'intuber très tôt et elle a eu ensuite un problème à la carotide. Elle a perdu beaucoup de sang et il a fallu l'opérer pendant 8 heures. Julie a été longuement plongée dans le coma et elle a traversé les deux derniers mois de sa vie dans des conditions très compliquées. C'est d'une tristesse infinie."
Le décès de Julie Le Gaillard a bouleversé les boxeurs et boxeuses qui la connaissaient. Tous se souviennent d'une personnalité joyeuse, et pleurent aujourd'hui sa disparition. "Son destin est triste, regrette Anthony Venant, l'ancien responsable du secteur féminin à la fédération française de boxe. Julie était vraiment une fille adorable. On dit toujours ça d'une personne qui est partie mais en l'occurrence, c'est la vérité : elle était appréciée partout où elle passait. Dans un collectif, elle était celle qui apportait un peu de soleil et la bonne humeur. Le monde de la boxe l'aimait vraiment."
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