Monique Olivier : la complice de Michel Fourniret confrontées à des codétenues à qui elle s'est confiée

Dans le cadre de l'affaire Estelle Mouzin, Monique Olivier, la complice du tueur en série, Michel Fourniret, a été confrontée à ses anciennes détenues. Le 6 mars 2020, Michel Fourniret avouait, à la stupéfaction générale, être le meurtrier d'Estelle Mouzin. Disparue le 9 janvier 2003 à la sortie de son école de Guermantes, en Seine-et-Marne, la fillette de 9 ans aurait été enlevée puis séquestrée par l'Ogre des Ardennes dans l'ancienne maison de sa sœur, à Ville-sur-Lumes, avant d'y être "violée et étranglée". En août 2020, la découverte de l'ADN de la fillette sur un matelas de la maison a confirmé cette sinistre hypothèse. La complice du tueur en série, Monique Olivier, a de son côté reconnu avoir joué un rôle dans la séquestration de la fillette, et avoir aidé son ancien compagnon à cacher son corps après le meurtre... Depuis, l'enquête bat son plein. Inlassablement, les investigateurs ratissent les Ardennes à la recherche du corps de la fillette, en vain. L'heure est donc venue de solliciter à nouveau Monique Olivier. Selon son avocat, Me Richard Delgenes, la complice de Michel Fourniret a été confrontée ce mardi 7 décembre à d'anciennes codétenues à qui elle s'était confiée sur l'assassinat d'Estelle Mouzin. L'objectif serait d'"essayer de déterminer un lieu" où se trouverait le corps, précise Me Delgenes. Monique Olivier au cœur d'une autre affaire de disparation Âgée de 72 ans, Monique Olivier est aujourd'hui la seule à pouvoir faire la lumière sur la disparition de la petite Estelle. Selon Me Delgenes, qui s'est confié au Parisien, elle pourrait également être entendue ce mercredi sur une autre affaire de disparition : celle de Lydie Logé, 29 ans, disparue en 1993 dans l'Orne. Un temps classée sans suite, l'affaire a été relancée en 2018 après comparaison de l'ADN de la mère de Lydie Logé et des traces d'ADN découvertes dans la camionnette de Michel Fourniret. Pour rappel, Monique Olivier a été condamnée en 2008 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 28 ans. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités