Meurtre de Lola : des passes d'armes à l'Assemblée nationale entre la droite et le gouvernement
Le meurtre de Lola, 12 ans, suscite une vague d'émotion, et le monde politique s'en est emparé, mardi 18 octobre, à l'Assemblée nationale. La droite reproche au gouvernement de ne pas avoir expulsé la principale suspecte du meurtre, qui était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire depuis fin septembre.
Depuis le meurtre de Lola, 12 ans, vendredi 14 octobre à Paris, l'image du visage de la jeune fille occupe les esprits. Mardi 18 octobre, le sujet s'est invité à l'Assemblée nationale. Dans cette affaire, la droite pointe la responsabilité du gouvernement. "Lola a perdu la vie parce que vous n'avez pas procédé à l'expulsion de cette ressortissante, qui n'avait plus rien à faire ici", a déclaré Éric Pauget, député (LR) des Alpes-Maritimes.
Une marche blanche suspendue
"Trop de crimes et de délits sont commis par des immigrés clandestins, que l'on n'a pas voulu ou pas su renvoyer chez eux", a affirmé Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale. De nationalité algérienne, la meurtrière présumée de Lola n'avait plus de titre de séjour valable. "Se servir du cercueil d'une gamine de 12 ans comme on se sert d'un marchepied, c'est une honte, Monsieur le député", a répondu Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice.
La marche blanche initialement prévue mercredi 19 octobre a été suspendue, mais plusieurs élus d'extrême droite participeront, dans la soirée du jeudi 20 octobre, à un rassemblement organisé par une association qui dénonce le laxisme judiciaire.