Meurtre de Hichem Ben Brika : "Elle m'a mangé le cerveau", comment l'amant de sa femme tentait de se défendre
Ce samedi 1er octobre, Karine Ferri revient sur le meurtre d'Hichem Ben Brika dans l'émission Chroniques criminelles sur TFX.
Ce samedi 1er octobre 2022, Chroniques criminelles revient sur l'affaire de Hichem Ben Brika. Ce dernier, ouvrier partage la vie de Linda, assistante de direction. Ils vivent une vie simple près de Toulon, avec leurs deux petits garçons. Mais le 2 octobre 2011, tout bascule : l'homme est exécuté d'une balle dans le thorax. Dès les premières avancées de l'enquête, l'image idéalisée du couple est mise à mal. Et pour cause des tensions dans le couple sont révélées,avec ses infidélités. En effet, la femme d'Hichem Ben Brika mène une double vie avec Kamel Belladjimi, un vigile de 37 ans. Moins de trois heures après la découverte du corps de l'homme, l'amant de son épouse est interpellé. Dans son véhicule, les enquêteurs retrouvent des éléments le mettant en cause : "la tenue portée par le tireur, une photo de la victime ainsi qu'un mot manuscrit où il était mentionné son numéro de téléphone, l'adresse de ses parents ainsi que la description et l'immatriculation de sa fourgonnette", rappellent nos confrères de La Provence.
Lors de sa troisième audition, Kamel Belladjimi passe aux aveux. L'homme explique entretenir une relation avec Linda depuis plusieurs mois. Il a ainsi voulu libérer celle qui l'aime de "l'emprise tyrannique et violente de son mari". "J'ai voulu mettre un terme à cette souffrance", confiait-il. La veuve d'Hichem Ben Brika expliquait par la suite avoir été victime de violences conjugales de la part de son mari. Elle qui souhaitait divorcer, nie néanmoins avoir été au courant des projets criminels de son amant.
"C'était même elle qui lui avait fourni les clés de leur immeuble, un talkie-walkie pour lui donner "le top" ainsi que la photo de son mari"
Des déclarations qui vont profondément énerver Kamel Belladjimi. Ainsi, il va livrer une nouvelle version des faits. Selon lui, c'est bel et bien Linda qui a préparé ce meurtre. "C'était même elle qui lui avait fourni les clés de leur immeuble, un talkie-walkie pour lui donner "le top" ainsi que la photo de son mari. La veille de l'assassinat, ils avaient même peaufiné ensemble les derniers détails avant le passage à l'acte et Linda s'était chargée de payer les deux complices de son amant...", relate La Provence. La justice décide alors de mettre en examen Linda pour "complicité d'assassinat".
La veuve nie en bloc toutes les accusations de son amant
Mais la veuve nie en bloc toutes les accusations de son amant. "Mais une expertise graphologique lui attribuant la rédaction du mot retrouvé dans la voiture de son amant le soir du crime avait fini par convaincre le juge". "Elle m'a mangé le cerveau", avait alors lancé l'amant. En première instance, les jurés avaient indiqué que les deux amants étaient coupables. La justice leur inflige alors 25 ans de réclusion à la veuve et 22 ans à son amant. Linda Ouraci fait appel. Elle n'a pas été acquittée, mais a bénéficié d'une peine moins lourde que celle infligée à Kamel Belladjimi : 20 ans pour lui, 18 ans pour elle.