Marseille à nouveau endeuillée par le meurtre de deux hommes tués par balles
La police lors d'une opération anti-drogue à la Cité des Oliviers, un quartier nord de Marseille, dans le sud de la France, le 25 mars 2020.
La cité phocéenne est une fois de plus touchée par des violences meurtrières. Deux hommes ont été tués par balles dans le centre-ville et dans les quartiers nord La police judiciaire a été saisie dans les deux cas. Les raisons de ces meurtres demeurent encore inconnues. Depuis le début de l'année, 15 personnes sont décédées dans des règlements de compte liés au trafic de produits stupéfiants.
Alors que Marseille connaît depuis la fin du mois de juin une recrudescence des violences liées au trafic de stupéfiants, deux hommes ont été tués par balles dans la nuit du mardi 7 septembre au mercredi 8 septembre. Le premier meurtre a eu lieu dans le centre-ville et le second dans les quartiers nord pour des raisons encore inconnues mais qui ne seraient pas liées, a-t-on appris de source policière.
La police a été alertée près de la gare Saint-Charles, à 22h30 là la suite de coups de feu. Sur place, un homme de 20 ans est retrouvé grièvement blessé par balle à la gorge, avant de décéder peu après, avait révélé La Provence.
Un second homme de 31 ans, blessé moins gravement au dos, également par balle, a aussi été secouru. Les deux hommes sont inconnus des services de police.
Ce décès n'est "probablement pas lié au trafic de produits stupéfiants", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. La police judiciaire a été saisie.
Un jeune de 25 ans tué, une trentaine de douilles tirées
Quelques heures plus tard, vers 2h du matin, dans la cité de la Renaude, les policiers sont de nouveau appelés pour des coups de feu. Un homme d'environ 25 ans est décédé de ses blessures. Un autre, âgé de 21 ans et connus de la police, est également retrouvé choqué sur les lieux, mais pas blessé.
Une trentaine de douilles ont été retrouvées sur place. La police judiciaire est également saisie de cette affaire, dont on ignore pour l'instant les raisons mais qui pourrait être liée au trafic de stupéfiants qui gangrène la ville.
"La Renaude, c'est une des cités les plus difficiles que nous avons à gérer", a expliqué à l'AFP Christian Gil, directeur général du bailleur social Habitat Marseille Provence, "avec un point de deal très dur, avec barrage à l'entrée et contrôle des personnes voulant entrer".
Depuis le début de l'année, quinze personnes sont décédées dans des règlements de compte liés au trafic de produits stupéfiants, selon les chiffres de la préfecture de police, dont douze durant l'été.
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Avec AFP