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Malgré un cancer, cet Américain réalise son premier gala de danse sur glace à 78 ans : son histoire émeut les internautes

La vidéo a été publiée en décembre et a été vue près de trois millions de fois. Deux mois après, le quotidien The Guardian a retrouvé Richard Epstein. Cet astrophysicien, qui lutte à la fois contre un cancer de la prostate et une leucémie, raconte sa joie de se sentir vivre sur la glace. L’histoire se passe à Santa Fe, dans l’Etat du Nouveau-Mexique aux Etats-Unis, où il y a deux mois, Richard Epstein, 78 ans, atteint d’un cancer de la prostate au stade 4, a réalisé son premier gala de danse sur glace. C’est sa femme qui a filmé la scène et sa fille qui l’a publiée sur son compte Twitter, avec le message suivant : "A tous ceux qui pensent qu’il est trop tard pour se lancer dans quelque chose de nouveau, voici mon père, qui s’est mis au patin à glace et accomplit ici avec sa professeure une véritable performance." Et l’on peut voir effectivement le duo patiner, danser, équilibre fragile, délicat et gracieux. La prouesse a été vue près de trois millions de fois, et partagée par des centaines de milliers d’utilisateurs, propulsant Richard Epstein au rang d’incarnation ultime de l’espoir. "A chaque fois que je pose le patin sur la piste, dit-il au quotidien The Guardian qui l’a retrouvé, je suis anxieux, je me demande si je ne vais pas m’écrouler ou trébucher. Mais ce qui est bien avec le patinage, c’est qu’il y a un risque d’échec au-delà duquel je sais que je peux atteindre un état de bien-être, le sentiment d’avoir accompli quelque chose, une sorte de confiance en soi." Richard Epstein n’est pourtant pas philosophe mais astrophysicien. Tombé amoureux de la physique au collège, il devenu maître de recherche à Harvard, auteur de quelques 200 publications scientifiques, avant qu'à 75 ans, on lui diagnostique un cancer de la prostate et, quelques mois plus tard, une leucémie. La joie de sentir la force centrifuge en patinant Il explique au Guardian qu’il ne s’est pas effondré, que les traitements contre ses deux cancers sont supportables, et que ces maladies sont surtout pour lui "un puissant rappel de notre condition de mortel." Pour tenir, il a donc choisi l’instabilité de la glace, "parce qu’elle me bouscule, c’est une joie de glisser, tourner, se rapprocher du cœur de la patinoire et sentir la force centrifuge !"  Richard Epstein patine trois fois par semaine et quand on lui parle de sa maladie, il revient toujours à la danse et se concentre sur son prochain objectif : parvenir à exécuter un trois, autrement dit un retournement sur un seul patin, "ce serait, pour moi, une avancée significative."

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